samedi 1 décembre 2007

Lettre ouverte aux LIBANAIS dignes de ce nom !

Lettre ouverte aux LIBANAIS dignes de ce nom !

N’êtes vous pas estomaqués ? N’êtes vous pas dégoûtés ? N’êtes vous pas terrifiés ?

Mais, nom de Dieu, réagissez ! Réagissez ! Qu’attendez-vous ? Ils sont entrain de vous tuer ?

Ils vous prennent en otage, ils prennent votre pays en otage, votre dignité en otage, votre fierté en otage. Ils prennent vos enfants en otage, votre conscience en otage, votre discernement en otage.

Ils vous volent votre enfance, votre adolescence, vos souvenirs. Ils vous volent votre droit au choix, votre démocratie, votre parole. Ils vous volent votre pensée, votre raison, votre décision, votre respect. Ils vous volent votre avenir et votre raison d’être.

Ils vous volent votre constitution, ils essuient leurs mains sales avec votre constitution. Ils foulent du pied votre constitution. Votre constitution est devenue une serpillère. Réagissez Nom de Dieu ! Réagissez !

Vous n’êtes pas des moutons de panurge, ils croient que vous êtes des moutons de panurge ; vous n’êtes pas des esclaves, ils pensent que vous êtes des esclaves ; vous n’êtes pas des robots, ils rêvent de faire de vous des robots.

Mais ….Non ! Ca ne se passera pas comme çà. Vous êtes des LIBANAIS, des vrais, des purs, des durs et fiers de l’être, votre pays est le LIBAN, votre patrie est le LIBAN et nulle part ailleurs. Par votre volonté, personne ne pourra vous déloger.

Vous êtes un peuple indépendant, ils vous veulent dépendants. Vous êtes un peuple libre, ils vous ont réduits en esclaves. Vous êtes un peuple fier, ils vous ont rendus soumis, vous êtes un peuple cultivé, ils vous ont transformés en individus incultes et endoctrinés. Vous êtes un peuple tolérant et ouvert, ils vous ont réduits à l’intolérance et au confessionnalisme, vous êtes un peuple qui aime la vie, ils ne vous offrent que la mort. Qu’attendez-vous ? Qu’attendez-vous de toutes ces marionnettes, de tous ces costards cravates robotisés à la solde du billet vert, dépourvus de principes, sans foi ni loi, hystériques, qui braillent à qui mieux mieux et qui polluent votre vie.

Réveillez-vous ! Sortez de votre léthargie ! Vous êtes réputés pour être « grande gueule » pour un oui ou pour un non. Le moment est arrivé pour investir cette « grande gueule » dans une cause noble, pour votre continuité, pour l’avenir de vos enfants et petits-enfants.

Réclamez vos droits à la vie, criez votre refus de l’état de fait, dénoncez les magouilles et les mensonges, dénoncez les crimes qu’ils commettent contre votre Liban, le Liban de vos enfants et vos petits-enfants, dénoncez la trahison de votre patrie, cette terre bénie.

Faites obstruction à HARIRI-LAND, faites obstruction à NASRALLAH-LAND. Choisissez LE LIBAN, le Liban pour tous, le Liban du clocher et du minaret, le Liban de Gebran Khalil Gebran et de Fayrouz, …le Liban de la vie !

Nelly MAROUN

mercredi 4 juillet 2007

What Bachir proposed to the Syrians

« Ecrit par Antoine Najem sur l’agenda de Bachir Gemayel et lu par Bachir à Mohamad Kholi, le lundi 4 mai 1981.

Programme de coopération entre la Syrie et les chrétiens Libanais pour le renouveau et la souveraineté totale du Liban. Principes de base pour les négociations entre les FL et les Syriens.

I- Toute solution au problème Libanais et aux relations entre les deux pays doit être précédée par l’élimination des sentiments de peur et d’appréhension résultants de la guerre. Sans une telle préparation, tout accord est voué à l’échec. Car aucun texte ne peut remplacer une confiance mutuelle. Pour y parvenir, les deux parties s’engagent à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter les affrontements, et dans ce cadre, il est indispensable de :
1- procéder immédiatement au remplacement de l’armée Libanaise de toutes les forces armées déployées sur le terrain (…) ;
2- d’arrêter les campagnes d’information et de donner des directives aux organes de presse des deux côtés afin de promouvoir le calme, l’entente et la concorde ;
3- la Syrie matérialisera le nouvel état de fait en acceptant la représentativité du Front Libanais et de ses forces armées, les options politiques des chrétiens, et les aspirations (non déclarées pour des raisons évidentes) de la majorité des Libanais en général ;
4- la Syrie s’opposera à l’influence de toute partie non Libanaise dans le pays.

II- En attendant que l’armée Libanaise redevienne un instrument de sécurité inspirant confiance à tous les Libanais, un comité spécial doit être chargé de définir les structures, les formules, et les arrangements assurant la sécurité et la paix aux chrétiens. Dans ce contexte, les Forces Libanaises seront utilisées comme instrument de sécurité. La Syrie s’abstiendra de s’y opposer.

III- Afin de réinstaurer l’unité et la souveraineté sur tout le territoire Libanais, la Syrie s’engage à :
1- prendre les mesures politiques et de sécurité nécessaires pour étendre la souveraineté et la légalité graduellement sur tout le territoire Libanais ainsi que l’équilibre politique qui est à la base du Liban (…) ;
2- faciliter la création d’une entente entre les principaux pôles politiques du pays et confier à un commandement militaire Libanais légal la mission d’instaurer la légalité à l’ensemble du pays.

IV- La présence armée Palestinienne est un obstacle majeur face à la réhabilitation de l’Etat et de ses institutions ainsi qu’à la restauration de sa souveraineté et de son autorité. Par ailleurs, force est de constater d’une part l’incapacité du Liban et des pays Arabes à combattre Israël, et d’autre part que la guerre ouverte que mènent les Palestiniens contre Israël à partir du Liban fait porter au seul Liban tout le fardeau du conflit Israélo-Arabe. Il est nécessaire de dissocier les deux crises en appliquant rapidement les mesures suivantes (à titre d’exemples non restrictifs) :
1- dispenser le Liban de toutes responsabilités militaires à l’égard de la cause Palestinienne ;
2- empêcher toute présence armée Palestinienne dans la capitale et ses environs, des villes et des lieux peuplés. Limiter cette présence militaire dans un cadre géographique bien déterminé, ne portant pas atteinte aux droits et à la souveraineté du Liban. Ultérieurement ce sujet devra être discuté en détail.

V. Il est indispensable de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’empêcher que le territoire Libanais ne devienne une source de danger pour la Syrie. Dans ce cadre, une représentation diplomatique mutuelle sera source de sérénité et un moyen efficace pour matérialiser les relations spécifiques entre les deux pays ».

lundi 2 juillet 2007

President?

Mount Lebanon Mufti Cheikh Mohamed Ali Jouzou asked on 2nd July 2007 to suppress the post of the Lebanese Republic President.

Omar Karami assails government

"I am with a presidential system because ruling country by three heads is not possible", Karami said."What happened to media is sort of nationalization and that will lead to nationalization of parties to reach one party rule", he said.

January 16 1997

Jumblat Splits with Hariri, Goes Over to Lahoud Camp

Jumblat also said he supports a change of the current government system of parliamentary democracy into one of presidential system under which the president should be a Christian elected by direct public vote every four years, which is similar to the American system.

14 June 03

http://www.naharnet.com/domino/tn/Newsdesk.nsf/Story/71392DD97B837E2442256D4400338ECA?OpenDocument&PRINT

Jumblat: 'Extension Turned Lebanon into Martial Law Police State'

"Taif is over and we have entered into a presidential system of martial law"

06 September 04

http://www.naharnet.com/domino/tn/Newsdesk.nsf/0/f98b7c2edda71ca9c2256f080025b863?OpenDocument&Click=

Hariri Rejects Presidential System, "No One Person Can Rule Lebanon"

Premier Hariri says a presidential system would never work in Lebanon, which cannot ever be ruled by an individual or a single political party.

04 July 03

http://www.naharnet.com/domino/tn/Newsdesk.nsf/Story/29FB5222B5E05F8E42256D58002AC8ED?OpenDocument&PRINT

«L’attribution de la présidence de la République à un membre de la communauté maronite doit être regardée non seulement comme une règle de droit constitutionnel (ce qu’elle n’est pas véritablement) ou une exigence du Pacte National, mais comme la condition à l’existence du Liban en tant qu’Etat indépendant et souverain. Si le Liban, dans le monde arabe, est la partie des minorités, il faut qu’il soit gouverné par un minoritaire, quel que soit le nombre des membres de sa communauté. Il y a là un mécanisme qui participe d’une politique de protection des minorités d’Orient, d’où son caractère hautement stratégique. Le principat maronite, comme on pourrait appeler une telle situation, n’est donc pas un privilège accordé aux maronites, comme on le déclare quelquefois, mais un gage mis entre leurs mains par la communauté majoritaire au plan régional, en garantie de l’indépendance du pays contre les visées expansionnistes et unionistes (et il y en a) des autres pays de la région. La nuance est importante : un privilège comporte des avantages à son bénéficiaire aux dépens d’autres parties, un gage sert à assurer à son détenteur la sauvegarde de ses droit ».

Bachir Gemayel

« Un seul Liban, et non pas deux » « mais avec une seule tête et non pas deux ».

Bachir Gemayel (2 avril 1982 à Beit Mery).

Sleiman Franjieh Senior stated that taef is OK if the maronites can get the sunni position (PM position) not the presidency.

dimanche 1 juillet 2007

Michel Murr and the loyalists


Geagea and Murr met on 29 june 2007 at Bkerke.

Dans L’Orient Le Jour du 11 juin 2005 : « Le clou de cette journée, riche en embryons de scandales, aura été les excuses de l’ancien ministre de l’Intérieur, Michel Murr, aux militants aounistes « s’il les a maltraités à un moment ou un autre durant les quinze dernières années ». M. Murr a présenté ces excuses lors d’un meeting électoral organisé en soirée par le parti Tachnag, puis dans le cadre du talk-show animé par Marcel Ghanem, en soirée. Déjà, dans la matinée, de son domicile de Rabieh, le général Aoun avait répondu aux attaques de Nassib Lahoud, qui avait qualifié une alliance avec Murr de « péché ». « C’est un péché de s’allier à Nassib Lahoud », a répondu Aoun, indiquant que M. Lahoud avait été nommé « député par les Syriens en 1991 », et qu’il était « l’un des responsables de l’opération du 13 octobre 1990, en sa qualité de premier ambassadeur du Liban nommé à Washington par le pouvoir de Taef ». Le général Aoun s’en est également pris à Walid Joumblatt, avant de démentir toute alliance avec le PSNS à travers la personne du député Ghassan Achkar. (…). En soirée, à l’antenne de la LBCI, le député Nassib Lahoud devait répondre à ces accusations, précisant qu’il n’avait fait que transmettre des conseils de la part de Washington visant à éviter un bain de sang le 13 octobre 1990, et qu’il avait été défendre Taëf, l’accord qui avait mis fin à la guerre, aux États-Unis. Mais qu’il avait été ensuite le premier à s’opposer aux dérives qui ont suivi Taef, dès 1992. M. Lahoud a ensuite « expliqué au général Aoun ce que c’est que de s’allier avec Michel Murr », rappelant que ce dernier « avait appliqué tous les mots d’ordre de la Syrie au Liban ces dernières années », qu’il « avait participé à tous les cabinets de 1990 à 2000 et réprimait les jeunes aounistes avant que son fils ne prenne la relève », que « la loi de 2000 avait été faite alors qu’il était ministre de l’Intérieur » et qu’il est « un symbole de la corruption ». Nassib Lahoud a évoqué dans ce cadre plusieurs dossiers, comme l’affaire de la banque al-Madina, de Cap-sur-Ville, la fermeture de la MTV, l’incident de Bteghrine, etc. Il a rappelé, de son côté, qu’il avait été le seul député à s’opposer trois fois au mot d’ordre syrien et à voter contre un amendement constitutionnel illégal, qu’il s’était opposé à la loi électorale en 2000, et qu’il s’était opposé dès 1996 à la présence syrienne. (…). Puis, Michel Murr, à travers un appel téléphonique, a indiqué que Nassib Lahoud avait été « l’un des instigateurs de l’opération du 13 octobre 1990 », ce « qui a conduit la Syrie à le récompenser en le nommant député, puis à le placer sur la liste de Michel Murr aux élections de 1992 », alors que lui, en revanche, « était intervenu (au début des années 1990) pour libérer et protéger les généraux aounistes incarcérés en Syrie ». Michel Murr a ensuite indiqué qu’il était intervenu personnellement, avec l’accord de Damas et du président Lahoud, pour « régler la question du retour du président Gemayel » en 2000. « En contrepartie, M. Gemayel devait conclure une alliance (secrète) électorale avec moi », a-t-il ajouté. « S’ils continuent, je vais tous les dénuder », a conclu Michel Murr. Le président Gemayel devait ensuite intervenir pour démentir catégoriquement tous les propos de M. Murr ».

Amine Gemayel and Samir Geagea

mercredi 27 juin 2007

Bachir Gemayel about Hariri

En 1982, Bachir Gemayel parlant de Rafic Hariri: « Il a peut-être construit quelque chose à Saida (comme l’université Libanaise) mais il ne coopérera probablement pas à la destruction des camps. Hier, un de ses directeurs m’a appelé pour me demander de faire évacuer l’hôpital que nous occupons à Kfar Falouss, au-dessus de Saida. Je lui ai répondu que nous allions racheter toutes les terres des chrétiens qu’il a acquises avec des fonds saoudiens. Son projet est de tout acheter jusqu’à Jezzine. Il essaye de faire de Saida un centre financier et économique de premier ordre.(…). Il est dangereux. Il a beaucoup d’argent saoudien à sa disposition ».

Les secrets de la guerre du Liban écrit par Alain Ménargues et Fady Frem.

- Qu’en est-il de l’offre que le président Rafic Hariri vous aurait faite pour quitter la présidence, en contrepartie d’une importante somme d’argent ou de sa nomination en tant que président du Conseil?
Amine Gemayel: “Ce sont des faits exacts. Rafic Hariri m’a proposé une offre de cette nature par l’intermédiaire de l’ambassadeur Abdallah Habib et de l’ami commun, Khaled Khodr Agha. Il visait par là à assurer l’élection d’un chef de l’Etat qui lui serait acquis et lui confierait la mission de former le Cabinet. Il croyait ainsi faire d’une pierre deux coups. Quand il a réalisé qu’Amine Gemayel ne pouvait pas accepter une pareille offre, Hariri a retiré sa proposition. Malheureusement, M. Hariri traite la chose publique, de la même manière qu’il traite ses affaires commerciales, croyant que tout peut se vendre et s’acheter; même l’honneur des gens et leur dignité. Cette affaire n’a pas été mon unique expérience avec lui. Il est de notoriété publique que tous les “princes de la guerre libanaise” touchaient une somme mensuelle de lui durant tout le temps qu’ont duré les douloureux événements. Surtout dans les années quatre-vingts au cours de mon mandat, ce qui a contribué d’une façon fondamentale à paralyser les institutions officielles au profit des milices. Ceci a eu pour conséquence de prolonger la guerre et d’aggraver la dimension des destructions et des massacres. Lorsque les circonstances le permettront, je parlerai longuement de cette étape dans laquelle Hariri s’est impliqué.”

http://www.rdl.com.lb/1999/3680/amin.htm

Bachir Gemayel about the South of Lebanon, the 10 452km2, a christian national state, the federalism, the cantonization, etc.

Save as: http://www.thelebaneseresistance.org/bachirjnoub.mp3

Bachir Gemayel and the Taef Diktat

Lorsque vous avez été convié à Taëf, on pouvait penser que vous pouviez en revenir avec la présidence en poche. Et vous savez qu’un blanc-seing arabe est utile en la matière. Il n’en a rien été. Pourquoi ?
- Votre question implique que la présidence du Liban se négocie sur un champ de pétrole, que le choix des députés pourrait être inspiré par l’étranger : ce qui est inadmissible. Ce qui est inadmissible et ferait injure à la mémoire des milliers de jeunes gens morts pour affirmer notre indépendance tous azimuts tant à l’égard des Arabes que des autres. Si j’ai été convié à Taëf, c’est pour aider à la solution d’un aspect du problème palestinien concernant une guerre qui se déroule sur notre territoire et nullement pour résoudre un problème proprement libanais, encore moins celui du choix d’un président.

Interview de Bachir Gemayel au quotidien Français Le Monde
18 AOUT 1982 - Par Lucien George

Bachir Gemayel: where should the palestinians go

mardi 26 juin 2007

vendredi 8 juin 2007

Lettre ouverte à nos leaders chrétiens bradés

Nous ne bougerons pas …. !

Nous ne bougerons pas ! Nous ne couperons pas le cordon ombilical qui nous lie viscéralement aux racines profondément ancrés des cèdres du Liban dans notre terre, notre Liban. Nous ne bougerons !

Les chrétiens à la mer ? mon œil… ! fi …! Les chrétiens ne bougerons pas !
Les chrétiens ne cèderont pas leur terre aux charognards !
Les chrétiens ne bougeront pas malgré les bombes, malgré le peu de moyens, malgré le chômage, malgré l’insécurité.

Nous ne bougerons pas… !

Vous envoyez nos pères, frères, et fils à la mort, SOIT ! C’est leur devoir de défendre leur pays, de le protéger. Mais les jeter dans la gueule du loup, ohhh combien méchant, sans moyens, sans légitimité, sans décision politique, c’est vouloir briser l’armée libanaise avec préméditation, c’est vouloir anéantir la dernière institution légale de notre Etat, c’est vouloir instaurer le chaos total et définitif sur notre terre afin de pouvoir nous jeter à la mer, et pourquoi ? Pour un poste de sous-fifre plutard ? Pour des dollars ?

Vider le Liban de ses chrétiens avec votre consentement, c’est le crime le plus ignoble que vous puissiez commettre contre notre Liban, contre l’histoire, contre la mémoire de vos pères et grands-pères. Les chrétiens du Liban sont les garants du Liban, sont la moelle épinière du Liban, sont les gardiens du Liban depuis l’existence de ce merveilleux pays.

14 mars, 8 mars, des chiffres vides, sans fondement.

Les violons du 14 mars et du 8 mars sont harmonieusement accordés pour jouer les dernières notes du râle agonisant de notre Liban meurtri. Cette touchante valse collé-sérré avec les ennemis d’hier, amis d’aujourd’hui et maitres de demain vous anéantira. Même l’histoire ne vous le pardonnera pas.

Nous ne bougerons pas… !

Nelly MAROUN

mardi 29 mai 2007

Hariri, Abou Jandal, Kanaan Naji, At Takfir wal Hijra and Fatah Islam!!!

Suivez bien la logique qui s'appuie sur les articles de presse que j'ai lus et que je cite ici:

L’Orient Le Jour du 22 mai 2007: Dans le reportage de Patricia Khoder, "trois des derniers tués morts lors des combats avec l’armée sont originaires de Tripoli : Abou Obeida (Saddam el-Haj Dib) dont le frère est impliqué dans les attentats contre des trains en Allemagne, Abou Jaafar et Abou Jandal" et "Dans l’un des appartements occupés par Fateh al-islam, des chèques émis par la Banque de la Méditerranée, dérobés à Amioun samedi dernier, ont été retrouvés."

Sur Libnanews du 26 mai 2007: "Le mercredi 23 mai 2007, les forces de l’ordre libanaises ont traqué un milicien du groupuscule terroriste du Fateh al-islam dénommé Bilal Riyad Mahmoud, alias Abou Jandal, dans un des quartiers de Tripoli au nord du Liban, et ont réussi à l’éliminer" ; "Le lendemain de la mort d’Abou Jandal, quelques dizaines des habitants de Tripoli ont manifesté avec le père du milicien tué, protestant contre l’Armée libanaise et le gouvernement, qualifiant son élimination d’arbitraire et d’injuste, avançant qu’il n’a rien à voir avec le groupuscule jihadiste du Fateh al-islam" ; "Cependant, il s’est avéré que le dénommé Bilal Riyad Mahmoud est un des récidivistes du massacre de Denniyé en 1999. Le quotidien As-Safir a indiqué, dans un article, qu’Abou Jandal et son frère Abou Sleimane Wael étaient impliqués dans les incidents de Denniyé au Nord du Liban (du 31 décembre 1999 au 6 janvier 2000) réputé pour être le fief de la mouvance extrémiste sunnite, proche de Ben Laden." ; "Le vendredi 22 juillet 2005, vingt-deux islamistes, dont Abou Jandal et son frère, arrêtés pour leur implication dans les événements de Denniyé et les attentats contre les ambassades italienne et ukrainienne à Beyrouth ont été amnistiés à la suite d'une condition imposée par un nombre de députés sunnites, dont Ahmed Fatfat – député de Denniyé – et le mufti du Liban-Nord, pour permettre le pardon général et la mise en liberté de Samir Geagea. Quatre jours après, le président du Conseil exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, a été gracié et libéré de sa cellule après onze ans de détention" et "Le dimanche 5 février 2006, en réaction à la publication des caricatures sur le prophète de l’islam, des centaines de manifestants ont attaqué l’ambassade du Danemark à Achrafié, ainsi que des résidences et des magasins du même quartier. Dans un communiqué, la direction des Forces de sécurité intérieures a signalé avoir arrêté 192 membres d’organisations fondamentalistes sunnites, dont 77 Syriens, 42 Palestiniens, 48 Libanais et 25 Bédouins. Parmi les Libanais arrêtés et accusés d’être les responsables majeurs du vandalisme à Achrafié, certains n’étaient autres que les détenus impliqués dans les incidents de Denniyé, et libérés quelques mois auparavant."

Pour rappel: Le 5 février 2006, après les caricatures danoises du prophète Mohammed en terroriste, des émeutiers islamistes fondamentalistes sunnites (dont la Jamaa islamiya) ainsi que quelques partisans du Courant du futur s’attaquèrent à Achrafié, incendièrent le consulat du Danemark et les églises Saint-Maron de Gemmayzé et Saint-Nicolas de Tabaris. Le ministre de l’Intérieur, Hassan Sabeh, présenta alors sa démission exigée par l’opposition, et Ahmed Fatfat assura l’intérim. Bien que Saad Hariri accusera, par la suite, les émeutiers d’avoir été manipulés par les assassins de son père, cette manifestation avait reçu l’aval du gouvernement Siniora et était parrainée par Dar al-Fatwa autrement dit par le mufti de la République, le cheikh Mohammed Rachid Kabbani. Le mufti déclara même à la suite de la visite des parents des personnes arrêtées: «Dar al-Fatwa ne tolérera plus désormais l’atermoiement auprès des sunnites du Liban. Nous n’accepterons plus que le dossier des sunnites arrêtés continue d’être négligé. Nous sommes prêts à faire un sit-in au sein de Dar al-Fatwa et à prendre les mesures nécessaires pour faire face au terrorisme sécuritaire au Liban». De plus, Samir Geagea avait déclaré, la veille: «La manifestation, ce sont nos alliés (…), qu’on n’y touche pas».



Dans L'Orient Le Jour du 24 mai 2007, Fady Noun écrit: "Les agents de l’ordre ont abattu un milicien, Bilal Riad Mahmoud, dit «Abou Jandal», qui avait tenté de s’enfuir au moment de la perquisition de son domicile, à Bab al-Tebbaneh. L’homme semble avoir été le propriétaire de la voiture qui avait servi dans le hold-up de la Banque Méditerranée, à Amioun. Blessé grièvement par les forces de l’ordre, il est décédé des suites de ses blessures, à l’hôpital."



Dans L'Orient Le Jour du 28 mai 2007: "Chaker Absi s’en est pris aux «défenseurs du projet américain au Liban» et a accusé, sans l’identifier, «une partie tierce d’avoir attaqué l’armée et Fateh al-islam»."

Conclusion: Abou Jandal, qui a été tué par les FSI, a volé la Banque Méditerranée et a provoqué l'affrontement entre l'Armée libanaise et Fateh al-islam. Il n'appartenait pas à Fateh al-islam. Il faisait partie d'at-Takfir wal-Hijra, dont le chef, Bassam Kanj, avait été tué en 2000 durant les incidents de Denniyé. Dans la Revue du Liban du 8 janvier 2000: «Connus sous le nom de groupe d'at-Takfir wal-Hijra, ces fondamentalistes sunnites wahabites se situent, dit-on, dans la mouvance des Frères musulmans très actifs en Egypte et en représentent l’aile dure». (…). «Toutes sortes d’informations circulent à leur sujet. On dit, par exemple, qu’un personnage surnommé Abou Aïcha, revenu au Liban après avoir combattu auprès des Afghans à Kaboul, finance le groupe. Pour d’autres, c’est l’extrémiste palestinien, Abou Mahjan, condamné à mort par contumace par la Justice libanaise, qui les manipule. D’autres affirment même que Ben Laden finance certains d’entre eux. Au Liban, il ne faut s’étonner de rien. Les effectifs sont recrutés, d’après certaines sources d’informations, soit parmi des islamistes extrémistes sunnites qui avaient combattu lors de la guerre du Liban, soit parmi d’anciens militants du MUI (Mouvement d’unification islamique) ayant rallié un dissident extrémiste, le cheikh Kanaan Naji». (…). «Mais tant que Abou-Mahjan et Aboul-Aynaïne se promènent à leur guise l’un au camp palestinien de Aïn al-Héloué; l’autre, au camp de Rachidiyé, peut-on vraiment croire que la paix civile ne sera pas de nouveau compromise?».

Dans Magazine n°2571 du 16 février 2007: «La nouvelle formule du Futur. Le député Saad Hariri et ses conseillers ont réussi à accomplir une avancée de taille, dans la mise en place d’une structure regroupant partisans et sympathisants du Courant du futur. Des conseils composés de 24 membres représentatifs des divers secteurs d’activités ont, ainsi, été créés dans les mohafazats (médecins, ingénieurs, pharmaciens, étudiants et notables...). La nouvelle formule prévoit également, à la suite des suggestions émanant des cadres du Moustaqbal dans les régions, de dissocier le rôle du député de celui du parti. Le conseil central des députés, qui a été institué, sera donc indépendant de la structure mise en place. La source du Courant du futur, qui rapporte toutes ces informations, reconnaît l’attribution d’une fonction à l’ex-islamiste Kanaan Naji et à l’officier dissident pendant la guerre civile, Ahmed el-Khatib, chargés tous deux des questions sécuritaires. Kanaan Naji aurait déjà mobilisé quelque 200 Palestiniens qui ont créé l’organisation Fateh al-islam après s’être séparé du mouvement Fateh-Intifada dans le camp palestinien de Nahr al-Bared, en décembre passé».

Si Abou Jandal (at-Takfir wal-Hijra) ne peut plus parler, puisqu'il a été tué par les FSI, il reste encore Kanaan Naji (dissident du Tawhid -Mouvement d'unification islamique ayant rejoint le Courant du Futur) lié à at-Takfir wal-Hijra et à Fateh al-islam prouvant l'implication de Saad Hariri dans les derniers événements. C'est un dossier à charge...

George Adwan and Marcell Ghanem

The Loyalists and Emile Lahoud

Recently, the loyalists declared that the next Lebanese President will be from their side no matter what.
The question is: Will the next president be the intentional twin of Elias Hrawi or unintentional clone of Emile Lahoud ?
Trying to answer this question, I would like to share with you readers some archives considering the election of Emile Lahoud himself back in 1998.
1. The Council of Maronite Bishops, headed by Cardinal Nasrallah Boutros Sfeir, praised Lahoud's election as president, while expressing reservations about "the way the choice was made."
Gary C. Gambill MEIB.org
2. Al-Hayat: Other than Syrian intervention what made you support General Lahoud's becoming president?PM Hariri: That's one element, in addition to the general climate. A smart marketing campaign was organized to guarantee General Lahoud's election, and it was clear that if he didn't become president, there would be frustration in the country. There was a wide-scale attack against the political class in Lebanon, which made it easy to attack this class, because of the wars between its various sides. So, Lahoud's presidency became a demand (by the public), which is what the campaign was aimed at.Al-Hayat: With General Lahoud what did you agree about before his election?PM Hariri: Everything.Al-Hayat: The formation of the first Cabinet?PM Hariri: There was nothing we didn't discuss, and the understanding between us was a complete one.
Al Hayat 15/02/06
3. Whether Gemayel will gravitate to the nationalist opposition camp headed by Aoun or seek to accommodate himself to the regime remains to be seen. Gemayel's opposition to the Lebanese government and its Syrian sponsors has hardly been unequivocal. Even when he has been most critical of the regime, Gemayel has expressed a willingness to cooperate with President Lahoud. Indeed, he has met twice with Lahoud since his return to Lebanon last year and had been openly calling for a third appointment in recent months. He is fond of telling reporters that he is open to cooperation with the president, though "not at any price."
Gary C. Gambill MEIB.org
4. Lebanon's Christian community, which in recent years has experienced a profound ebb in influence and morale, is particularly pleased with this outcome, and Maronite Catholic Patriarch Nasrallah Sfeir has called the President a "clean, disciplined" individual with "sharp patriotic sentiment".The Mufti of Lebanon, Sheikh Mohammed Rashid Qabbani, has lauded the "wisdom" of the Lebanese people for having chosen General Lahoud as their president. One prominent business-leader has referred to President Lahoud as "the right man, with the right values, and the right background" for the job, and spoke of him as "a man of institutions with a high level of respect for the law."
jewishvirtuallibrary.org
5. The French Foreign Ministry's spokesperson said, "France warmly congratulates President Lahoud, and wishes him much success. We are confident that the very close relationship between France and Lebanon will keep its intensity, and grow in a friendly and trusting environment.
US State Department Spokesman James Rubin said the US welcomed Lahoud's election, noting that Lahoud was credited with restoring the Lebanese armed forces, adding that, "This same energy and determination will be required as he and the government of Lebanon work together to build and reinforce state institutions and continue the process of national reconciliation and reconstruction."
Candidate for Lebanon's presidency Butros Harb stated that he will visit Damascus soon for consultations concerning the coming presidential elections.
Arabicnews.com
6.

7.
8.
9. Qu’attendez-vous du nouveau régime?, cheikh Amine répond: “Tous les Libanais ont fondé de grands espoirs, dès son élection, sur le président Emile Lahoud, à qui je souhaite le succès dans sa mission.”
RDL
10.
Do these Flip Floppers deserve to elect the third Lebanese President in a row ?














You judge.
Führer

Le Liban d’en bas

La crise sociale sévit. Aujourd’hui, un Libanais sur trois est pauvre et un sur quatre vit sous le seuil de pauvreté. À voir la misère des nombreuses familles et personnes oubliées, voire ignorées, on ne saurait être optimiste. Il est choquant de voir une ribambelle d’enfants mendier dans nos rues. Il est cruel de voir des vieux mourir, abandonnés dans leurs taudis. Il est inacceptable que nos jeunes diplômés soient au chômage ou que nos mères s’épuisent au travail pour assurer à leurs familles le minimum nécessaire. Et la liste n’est pas complète. Inutile de relever que les inégalités au sein de notre pays s’accroissent entre les fortunés et les plus démunis. La fracture sociale n’a jamais été aussi grande et le fossé entre les catégories sociales jamais aussi large. D’autre part, notre pays doit faire face à un nouvel enjeu : la classe moyenne est en voie de disparition. L’ascenseur social est bloqué. Le mérite n’existe pas. Ce qui exaspère, c’est le fatalisme. Les Libanais en ont assez qu’on leur dise que, par leur faute ou parce que nous sommes un pays multiconfessionnel, il est impossible de changer l’ordre des choses. Ceux qui disent cela le font le plus souvent parce que le statu quo les arrange, parce que le statu quo, c’est le confort. La richesse du Liban, ce sont les Libanais. À force d’entendre dire qu’il n’y a rien à faire, nombre de jeunes ont émigré. La réussite et la promotion sociale sont un droit que l’on mérite à la sueur de son front.

Magalie EL-HAJJ

Samir Geagea

سمير جعجع والفتنة المسيحية
تجمع مقاتلي القوات اللبنانية السابقين في بلاد الأغتراب
2 شباط 2007
بعد مراقبة للأوضاع على الساحة اللبنانية عامة والمسيحية خاصة, اثر أحداث نهار الثلاثاء 23-1-2007, تشاور أعضاء تجمع مقاتلي القوات اللبنانية السابقين في بلاد الأغتراب لتدارس المستجدّات وقد أصدر التجمع البيان التالي :
ما حصل يوم الثلاثاء هو أمر خطير حسبناه قد أصبح من الماضي ولا عودة اليه خاصة الصدامات بين أبناء المنطقة الواحدة وكأن الأحتلال السوري لم يعلمنا شيئا.
الأعتراضات والتظاهرات طلبا بالمشاركة في السلطة في بلد المشاركة هو أمر مشروع, خاصة ما يشعر به المسيحيون من تهميش اعتقدنا أنه ولّى يوم انسحاب الجيش السوري من لبنان.
وجود القوات اللبنانية أصلا هو الدفاع عن الهوية والكيان اللبناني ومجتمعه المسيحي بجميع أحزابه وتياراته ضمن منظومة العيش المشترك, وليس التهجم بالعصي والجنازير الحديدية والسكاكين والسلاح على أبناء منطقتهم العزل من شباب وشابات ذنبهم المطالبة بالمشاركة بالحكم كشريك حقيقي وليس تابعا لأحد.
نحمّل سمير جعجع ومجموعته المسؤلية الكاملة عن كل نقطة دم سقطت وستسقط داخل المجتمع المسيحي ونذكره بأن زمن الأنتفاضات وقمع أبناء مجتمعه وترهيبه قد ولّى الى غير رجعة.
نناشد شبابنا, أن لا تكونوا يوضاسيي مجتمعكم بالأنجرار لزرع الفتن بل كونوا أوفياء للقضية وأعملوا لها بأخلاص.
فالبندقية التي تفتقد الى قضية القوات اللبنانية تكون بندقية فتنة تخدم أعدائنا.
سهام و مارك وغيرهم من المصابين ليسوا بالأعداء, هم أخوة لنا وأبناء, وهنا أرتكب سمير جعجع بحقهم وبحق بقية المصابين جريمتين. الأولى عندما غرر بشبابه للأعتداء على أبناء مناطقنا بأسم القوات اللبنانية مخالفا مبادئ القضية. الثانية بأستعماله شعائر مسيحية لأرتكاب جرائم تخالف تعاليمنا.
كما أننا نهيب بموقف الجيش اللبناني رمز الوحدة الوطنية ودرع الوطن, الذي أحبط بحزم مؤامرة التقاتل الداخلي.
نتمنى الشفاء العاجل للمصابين, عسى أن نكون قد تعلّمنا من دروس الماضي.
شبل الزغبي/ المنسق العام.
البريد الالكتروني:

Lf.veteran.fighters@hotmail.com