Lorsque vous avez été convié à Taëf, on pouvait penser que vous pouviez en revenir avec la présidence en poche. Et vous savez qu’un blanc-seing arabe est utile en la matière. Il n’en a rien été. Pourquoi ?
- Votre question implique que la présidence du Liban se négocie sur un champ de pétrole, que le choix des députés pourrait être inspiré par l’étranger : ce qui est inadmissible. Ce qui est inadmissible et ferait injure à la mémoire des milliers de jeunes gens morts pour affirmer notre indépendance tous azimuts tant à l’égard des Arabes que des autres. Si j’ai été convié à Taëf, c’est pour aider à la solution d’un aspect du problème palestinien concernant une guerre qui se déroule sur notre territoire et nullement pour résoudre un problème proprement libanais, encore moins celui du choix d’un président.
Interview de Bachir Gemayel au quotidien Français Le Monde
18 AOUT 1982 - Par Lucien George
mercredi 27 juin 2007
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