lundi 22 décembre 2008

The reasons of the Intifada against Fouad Abou Nader were lies - Fifth part-

Dans un communiqué datant du 13 mars 1985 soit le lendemain de l'intifada, Fouad Abou Nader proclama l'autonomie des "F.L.":
« Les « Forces Libanaises » décident de reprendre, à partir d’aujourd’hui, leur autonomie de décision par des mesures adéquates dans les différents domaines politiques, de sécurité, financiers et informationnels. Les « FL » joueront un rôle primordial dans le sauvetage de la société chrétienne et la libération du Liban. Elles n’admettront pas que les négociations et les solutions interviennent sans qu’il soit tenu compte de leurs prises de position. Ceci doit être clair pour tous, sans que cette décision signifie une quelconque hostilité envers qui que ce soit, à l’intérieur ou à l’extérieur ».
« Il existe une nuance déterminée que les « FL » veulent préserver ». « Il est interdit à quiconque de parler au nom des « FL » ou de l’exploiter. Il est interdit à quiconque de penser que le rôle des « FL » se termine quand une bataille prend fin, et que commence une trêve. Les « FL » ont prouvé leur maturité dans la Résistance comme en politique. Elles sont en mesure d’assumer un rôle pacifique aussi bien que militaire ».
Le leader des « FL » promet ensuite « à la collectivité chrétienne qui a tout donné aux « FL », qui a tout sacrifié pour rester libre, indépendante, attachée à la terre, de poursuivre le chemin. C’est également une promesse aux combattants qui ont donné 7.000 martyrs et des milliers d’invalides et qui sont toujours prêts à répondre à n’importe quel défi lancé à notre collectivité ».
« Il est évident que les « FL » pour jouer un rôle national et participer à toute négociation pour la solution de la crise, doivent garder toutes leurs cartes politiques, de sécurité ou autres. Aucune décision ne sera abandonnée, et aucune goutte de sang ne sera épargnée quand il s’agit de préserver le sol. Il n’y aura ni tergiversations, ni concessions, ni perte d’acquis. Notre camp doit être renforcé, notre société doit être rassurée au sujet de son devenir, notre pays doit être libéré. C’est là un engagement que nous prenons envers l’Histoire et l’avenir, envers la conscience, envers la société et nos combattants, envers les réfugiés et les sinistrés, envers les martyrs et les mères des martyrs ».

Dans une interview à la chaîne ABC le 16 mars 1985, Fouad Abou Nader déclara : « Le soulèvement des « Forces Libanaises » est le résultat de la confusion au sein de la société chrétienne et des tentatives répétées de limiter sa liberté d’expression, particulièrement en ce qui concerne les garanties sérieuses de sa sécurité, de ses libertés et de ses aspirations. C’est pourquoi, il était devenu nécessaire que les « Forces Libanaises » qui sont l’expression de la conscience sociale chrétienne, reprennent leur autonomie de décision dans toute l’acceptation du terme afin de la remettre entre les mains du conseil chrétien dont la création a été proposée par les « F.L. ». Ce conseil regroupera toutes les forces chrétiennes et prendra les décisions sur des bases démocratiques pour définir l’avenir de la société chrétienne ».
« Notre soulèvement n’est pas un putsch et ne recherche pas la violence ».
« Tout le monde doit comprendre qu’il doit passer par les « F.L. » s’il se mêle de la crise libanaise, les « F.L. » participant aux fondements mêmes de la décision chrétienne ».
« Le président Amine Gemayel est le président de tous les libanais, chrétiens et musulmans et ne peut, de ce fait, se mouvoir en toute liberté et adopter les positions profondes des chrétiens comme nous les entendons ».

The reasons of the Intifada against Fouad Abou Nader were lies - Fourth part-

Les raisons qui avaient été évoquées par Elie Hobeika, Samir Geagea et Karim Pakradouni :

1. La volonté du président Amine Gemayel, d’Elie Karamé et de Fouad Abou Nader de supprimer les Forces Libanaises.
2. Les négociations entre le président Amine Gemayel et la Syrie.

D'autre part et pour rappel,

Commandant en chef des Forces Libanaises, Fouad Abou Nader souhaitait l'intégration des Forces Libanaises dans la légalité militaire [1] dans le cadre du document de travail sur l'avenir des FL [2] présenté par son prédécesseur Fady Frem le 9 septembre 1982 et avalisé par Bachir Gemayel [3]. Malheureusement, il se heurta à l'opposition du président Amine Gemayel (qui souhaitait dissoudre les FL) –c’est d’ailleurs pour cette raison que Fouad Abou Nader déclara « l’autonomie des Forces Libanaises » le 13 mars 1985 au lendemain de l’intifada contre lui- et aux leaders de l'intifada: Elie Hobeika et Samir Geagea (qui cherchaient à utiliser les FL pour assouvir leurs ambitions personnelles). Si ce dernier s'opposa à la dissolution des FL ordonnée par le général Michel Aoun dans les années 1989/90, il les dissout sous l'occupation syrienne à la demande du président Elias Hraoui et remit les armes lourdes à l'armée libanaise commandée par le général Emile Lahoud.

[1] Dans Alain Ménargues, les secrets de la guerre du Liban, Albin Michel, Paris, 2004 : Avant son élection à la présidence de la République, Bachir Gemayel disait : « Elu, j'utiliserai le pouvoir pour raffermir mes bases et mes positions au sein de l'Etat. Les Forces intégreront l'armée et leurs officiers seront nommés à des postes clés. Une unité autonome sera créée directement sous mon commandement. (…). Le devenir de l'institution FL était l'objet de nombreuses discussions entre les membres de l'équipe dirigeante. (…). Il fallait pour le moins transformer sa raison d'être à défaut de la dissoudre. »

Bachir Gemayel avait également déclaré dans la presse : « Un gouvernement Libanais fort a besoin d'une armée libanaise forte. Avec une armée forte, le Liban n'a pas besoin de présence armée étrangère sur son sol. Le peuple Libanais, musulmans et chrétiens, du sud et du nord, ont demandé que seule l'armée libanaise soit en charge de les protéger. J'ai confiance dans la capacité de l'armée libanaise, dans le fait d'étendre la souveraineté du Liban à l'ensemble du pays, sur les 10 452 Km2. Le principal problème de l'armée n'est pas son incapacité à défendre le Liban mais l'absence de leadership et de décision ferme et forte de la part du gouvernement civil. Concernant les milices, elles devront toutes être dissoutes soit par l'intégration (hommes et matériels) dans l'armée libanaise elle-même soit par un retour au quotidien de la vie citoyenne. Les Forces Libanaises cesseraient d'exister en premier en intégrant l'armée. »

Dans Alain Ménargues, les secrets de la guerre du Liban, Albin Michel, Paris, 2004 : « Une constante émergeait dans tous les esprits : les Forces devaient continuer à soutenir voire défendre le futur président. Restait à déterminer de quelle manière et sous quelles conditions. Il était difficile, sinon impossible, d'intégrer purement et simplement les unités de la milice dans l'armée libanaise. Il y aurait une levée de boucliers chez les musulmans et une opposition au sein même de la grande muette. Le chef d'état-major, Fady Frem prônait leur légalisation en tant que corps constitués parallèles à l'armée. Il avait fait étudier différents schémas pour en faire une force spéciale, sorte de garde nationale ou de gardes-frontières. »

[2] Dans Alain Ménargues, les secrets de la guerre du Liban, Albin Michel, Paris, 2004 : « Elles (les FL) doivent perdurer en corps homogènes, affirma Fady Frem. Plusieurs formules sont possibles : Sécurité intérieure, Sécurité d'Etat ou Forces d'intervention comme les CRS en France. De toute manière, la future loi sur la sécurité nationale devra inclure ces trois organismes et elle devra les mettre directement sous les ordres de la présidence. »

[3] Dans Alain Ménargues, les secrets de la guerre du Liban, Albin Michel, Paris, 2004 : « Gemayel donna une mission très précise à son successeur : préparer l'intégration et la légalisation des Forces Libanaises dans les institutions étatiques. Cet objectif atteint, Frem devait devenir conseiller militaire du président de la République. »

The reasons of the Intifada against Fouad Abou Nader were lies - Third part-

Les vraies raisons de l'intifada contre Fouad Abou Nader :

1. La rivalité entre Michel Murr et Amine Gemayel pour le contrôle du Metn-Nord.
2. Le Parti Kataeb dirigé par Elie Karamé et les Forces Libanaises commandées par Fouad Abou Nader laissaient le président Amine Gemayel négocier avec les syriens en tant que président de la République et chef de la décision chrétienne, cela pour ne pas l'affaiblir face à l'"ennemi".
3. La volonté de la part des syriens et des israéliens de contrôler la décision chrétienne.
4. La réduction du budget du Jihaz el-Amn dans le cadre de la réorganisation et de l'évolution des Forces Libanaises et donc l'affaiblissement de la position de son chef Elie Hobeika au sein de celles-ci.
5. La décision concernant le barrage de Barbara suivie de l'expulsion du Parti Kataeb de Samir Geagea.
6. L'opposition de Karim Pakradouni à la direction historique du Parti Kataeb.
7. Les ambitions personnelles d'Elie Hobeika, Samir Geagea et Karim Pakradouni.

The reasons of the Intifada against Fouad Abou Nader were lies - Second part-

Procès-verbal des travaux préparatoires dans le cadre du comité de suivi du Bureau politique des kataeb restreint sur l’unification des Forces Libanaises (octobre 1980)

  1. En attendant que l’Etat libanais reprenne ses fonctions de défense et de sécurité, les Forces Libanaises sont provisoirement considérées comme « une armée de libération » et les forces régulières kataeb comme une « garde nationale ».
  2. Les Forces Libanaises restent théoriquement soumises au Front Libanais avec un droit de veto pour les kataeb et le Parti National Libéral, comme indiqué à l’article 10 du règlement du commandement unifié des Forces Libanaises, à condition toutefois, qu’elles se transforment, dans la pratique, en une organisation soumise aux décisions du Bureau politique des kataeb. Le commandement des Forces Libanaises n’a pas le droit d’entreprendre quelque opération militaire que ce soit, avant d’avoir obtenu l’accord du bureau politique restreint. En revanche, il lui revient de prendre les mesures urgentes nécessaires à la défense du pays ou celle du parti dans les situations exceptionnelles. Son droit s’exerce, par exemple, dans le cas d’une attaque surprise. Il se mettra en règle avec l’organisme cité plus haut dès que possible.
  3. Les Forces Libanaises veillent à ne pas vider le Parti Kataeb de ses forces militaires et à préserver les forces kataeb, de sorte que le kataeb qui adhère aux Forces Libanaises reste actif dans la cellule kataeb dont il dépend. Les Forces Libanaises ne doivent pas créer de divisions géographiques dans les régions et les secteurs, pour ne faire double emploi avec les cellules kataeb.
  4. Individuellement, tout libanais dispose du droit d’adhérer aux Forces Libanaises. Toutefois, par décision du Bureau politique des kataeb, les kataeb adhèrent aux Forces Libanaises en tant que corps constitué et non en tant qu’individus. Le Parti Kataeb offre aux Forces Libanaises les unités centrales actuellement soumises au Conseil militaire comme première contribution, de façon à ce qu’elles constituent le noyau principal des Forces Libanaises. Dans le cas où les Forces Libanaises devraient demander l’aide d’un élément kataeb pour assurer certains services auxiliaires, il conviendrait de recueillir l’accord du président du service de Beyrouth ou du président de la région dont il dépend.
  5. Le principe d’une coordination entre les Forces Libanaises et les forces régulières kataeb sera adopté de façon à ce que les Forces Libanaises jouissent de leur liberté d’action dans toutes les régions et les secteurs conformément aux impératifs militaires. Il leur reviendra d’informer à l’avance les responsables locaux des kataeb. Dans le même temps, les Forces Libanaises n’interviendront pas dans les affaires de sécurité qui concernent ces régions et secteurs sauf dans le cas où ceux-ci le demanderaient ou bien, par décision du Bureau politique kataeb.
  6. Les Forces Libanaises seront chargées de la mise au point d’une stratégie militaire globale. Elles devront préciser le nombre de leurs casernes, leur répartition géographique, leurs spécialités, leurs armes, leurs commandements et leurs effectifs. Ainsi s’effectuera le ramassage des armes lourdes et moyennes dans les casernes en laissant toutes les armes légères réparties dans les cellules, les régions et les secteurs kataeb. Les Forces Libanaises pourront fournir certaines cellules, régions et secteurs kataeb en armes moyennes voire lourdes selon les besoins liés aux batailles en cours ou aux plans militaires. Le commandement des Forces Libanaises informera à l’avance le secrétaire général du Parti Kataeb de sa décision pour la formation des casernes et la désignation de leur commandement.
  7. Les Forces Libanaises doivent œuvrer à augmenter leurs effectifs dans le but d’atteindre 2 000 combattants à court terme : quant au financement et à l’équipement nécessaires, ils seront assurés par le Parti Kataeb. Les Forces Libanaises devront concevoir un projet d’entrainement et le soumettre au Parti Kataeb pour approbation.
  8. L’appellation « Conseil militaire du Parti Kataeb » sera remplacée par « Conseil de sécurité ». La décision n°2893 continuera d’être appliquée.
  9. Un nouveau Conseil des Forces Libanaises sera désigné. Il installera son quartier général dans les locaux du « Conseil militaire » actuel. Le président du « Conseil de sécurité » kataeb sera obligatoirement le commandant en chef des Forces Libanaises unifiées.
  10. En vue d’unifier les Forces Libanaises, le Parti Kataeb adoptera, comme base de négociations avec le Parti National Libéral, le projet approuvé par le Bureau politique le 25/08/1976 sous le n°3450 consistant à former un commandement unifié.
  11. Pour sauvegarder les libertés publiques et privées ainsi que la propriété individuelle, les Forces Libanaises et les forces régulières kataeb, centrales ou non centrales, ne disposent du droit de contrôler et d’arrêter que par l’entremise des services kataeb compétents.
  12. Un sigle unifié sera adopté par tous les membres du Parti Kataeb ou tout autre parti adhérant aux Forces Libanaises.
  13. Aucun barrage de sécurité ne pourra être dressé dans les régions et les secteurs que par ordre du commandant en chef, président du « Conseil de sécurité kataeb ».
  14. Ce procès-verbal restera secret. Il est considéré comme partie intégrante de la décision n°5201 du 10/10/1980. La copie originale sera gardée au secrétariat général du Parti Kataeb pour être appliquée et revue en cas de besoin. Dans le cas où quelque opposition se manifesterait dans l’explication ou l’application de cette décision, il reviendrait au secrétaire général du Parti Kataeb de régler le malentendu.

Bachir Gemayel, Elie Karamé, Georges Saadé, Karim Pakradouni, Antoine Jazzar, Edmond Rizk, Pierre Sayegh.

The reasons of the Intifada against Fouad Abou Nader were lies - First part-

La lettre-mandat signée par le chef d'Etat-major des Forces Libanaises Samir Geagea et adressée au président de la République Amine Gemayel et remise à ce dernier le 7 mai 1985 par Karim Pakradouni. Après s'être emparé de cette lettre-mandat, Elie Hobeika l'utilisa pour se faire élire à la présidence du Comité Exécutif (institution née après l'intifada) des Forces Libanaises le 9 mai 1985.

Monsieur le président de la République,

Pour faire suite à nos conversations sur l' « intifada », sur les affaires nationales, les dossiers politiques et militaires et aussi dans le but de lever toute mauvaise interprétation, nous vous affirmons ce qui suit :

  1. L' « intifada » déclare qu'elle n'a pas de relation avec Israël et qu'elle est prête à prendre des positions et des mesures qui en résultent.
  2. L' « intifada » accepte les orientations actuelles du pouvoir en ce qui concerne l'établissement de relations étroites avec la République arabe syrienne, et elle désire pendre des positions adéquates conformes à ces orientations.
  3. L' « intifada » juge qu'il est indispensable de procéder à des réformes fondamentales des structures politiques et administratives de l'Etat libanais sur la base des postulats reconnus par le gouvernement de l'Entente nationale.
  4. L' « intifada » concède que la souveraineté du Liban, son indépendance et son unité se réaliseront à travers l'accord de toutes les parties sur l'extension de la légalité libanaise à l'ensemble du territoire national et se déclare prête, dans ce contexte, à remettre à la légalité toute son infrastructure.

C'est ce que nous voulons vous affirmer pour contribuer à l'arrêt des combats, à la paix et à la stabilité que mérite notre patrie, le Liban.

Samir Geagea

mardi 9 décembre 2008

Why Geagea's defense strategy based on neutrality is wrong

Geagea has outlined the fundamentals of his proposed defense strategy in a live interview with Sahar Khatib on Future news. He based his defense strategy on the following analogy:"During World War 2, France had a much stronger military than Switzerland, yet France was occupied while Switzerland was spared, suggesting Lebanon adopt neutrality as its defense strategy."

First, to implement neutrality, Lebanon must go out of Taef.

Second,

1) swiss neutrality is inapplicable because it means isolationism and the arabs reject isolationism, that's why we say: Lebanon will take the Arabs side when they get along and will stay on the touch-lines when they disagree. Plus, On 7 June 1950, a Treaty of Joint Defense and Economic Cooperation was concluded between the states of the Arab League
2) swiss neutrality is inapplicable because it is not linked to an international guarantee like it was the case for Austria... International guarantee is absolutely needed for Lebanon to be respected by its neighbors

3) swiss neutrality has been applied through the Lebanese negative neutrality at the time of the 1943 formula... It failed... That's why we propose the positive neutrality: this means this neutrality wouldn't be a withdrawal into itself, but as while retaining a civilizing mind of openness to the world, a protection against the winds and the storms coming from the outside

lundi 1 décembre 2008

Geagea visiting Syria

The key of Beirut


رفيق الحريري لـ"رستم غزالي" لكم أيادٍ بيضاء.بعد 6 اعوام هل تطلب غنوة جلول "البيروتية الأصيلة" مفتاح بيروت المذّهب.


من التاسع من تشرين الأول من عام الفين وإثنان الى التاسع من تشرين الأول لعام الفين وثمانية، ستة سنوات تبدلّت خلالها مواقف ولكن لم تمحى الحقائق.

"يسعدني باسم بيروت ومجلس البلدي في بيروت أن نقدّم لكم مفتاح المدينة عنوان وفاءً وتقدير" بهذه الكلمات اصبحت بيروت في عهدة ضابط المخابرات السوري المنتحر غازي كنعان، تسلمّه الأخير من السراي الحكومية خلال إحتفال رعاه رئيس الحكومة الراحل رفيق الحريري لكنعان لمناسبة مغادرة الأخير لبنان بعدما إستلم ملفه زهاء العشرين عاماً من الإحتلال السوري.

الحريري في حينها قال: "كنت اشعر باستمرار أنكم المدافعين عن لبنان الأوائل عن مصلحة لبنان العليا وكنت أتمنّى أن اجد كثير من الإخوان اللبنانيين بمستوى تفهّمهم لشأن الدولة والحكومة ووضع السياسة العامة والتحديات التي تواجهها".

ويتوجّه الحريري بالكلام الى غازي كنعان: "لكم أيادٍ بيضاء كثيرة في لبنان والشعب اللبناني هو شعب وفيّ، يشكر الذين وفقوا بجانبه في الأيام الصعبة وأنتم ممثلين للراحل الكبير وللأخ الشاب الذي يسير الآن بقيادة سوريا نحو الأفضل. كنتم وستكونون وستستمرون بالقيام بواجباتكم لخدمة بلدكم سوريا ولبنان".

يومها كان الوجود السوري بالنسبة الى سياديي اليوم ضرورياً وشرعياً ومؤقتاً ولم يكن رستم غزالي رجل مخابرات سوري يحكم لبنان كما يصفونه اليوم إنّما هدية سورية على ما وصف الحريري وقتذاك "الهدية التي أهديتمونا إياها هي الأخ رستم غزالي الذي في اليوم الأول لتعريفي به قلت لي أخ غازي سأعرفك إلى أخ لي يدعى رستم غزالة ابو عبدو وهذا الرجل هو أنا. ما زلت أذكر هذا الكلام وقد برهنت الأيام صحته إن كما في السلطة أو خارجها أنكم والأخ رستم كنتم نعم الصديق والأخ الوفي الذي وقف دائماً إلى جانب مصالح سوريا ولبنان. أيضاً هناك شعور بالاطمئنان والثقة بالمستقبل وأن هذا الخط سيستمر بإذن الله بفضل توجيهات سيادة الرئيس بشار الأسد وبخلفكم الذي نعتز بصداقته ومقتنعين بمناقبيته وبقدرته على تحمّل المسؤوليات الموكل بها".

مصادفة في التاريخ حملها تشرين الأول 13 تشرين 1990 الهجوم السوري على قصر بعبدا و9 تشرين 2002 تسلم السوريين مفتاح بيروت المذّهب من السراي، مفارقة تاريخية تكشف حقائق وتنعش الذاكرة وتفضح اشكال النضال وأصحابه الحقيقيين.
اليوم بعدما باتت سوريا في سوريا وبعدما بات شعار حرية سيادة إستقلال معممّا ومقبولاً من الجميع لماذا لا تتحرّك الحكومة للمطالبة باستعادة مفتاح بيروت تزامناً مع إستلام مفتاح السفارات المتبادلة؟ وهل سيتحرّك المجلس البلدي في بيروت لإسترداد ما سلمّه منذ ستة سنوات كي لا تبقى مفاتيح بيروت الممنوعة على غير ابنائها بحسب نوابها في يد السوريين؟

Rafic Hariri : « Au nom des habitants et des responsables de Beyrouth je vous présente les clés de cette ville, symbole de notre fidélité et notre reconnaissance… !»

« J’ai toujours eu le sentiment que vous étiez les premiers défenseurs des grands intérêts du Liban, et j’aurai tellement aimé que les libanais aient votre niveau de compréhension des problèmes de l’Etat, du Gouvernement, de la situation politique générale, des dangers et des défis que le Liban rencontre. Oh frère ! Oh Abou… vous avez des mains blanches sur le Liban, et ce grand peuple du Liban se rappelle du grand frère qui l’a soutenu pendant tous les moments difficiles. Vous ! Vous êtes le représentant du grand disparu (Hafez el Assad) et de notre jeune frère (Bachar El Assad) qui par sa stratégie mène la Syrie vers le meilleur.

Vous avez, vous faites, et continuerez à faire votre devoir au service et envers « votre pays », la « Syrie et le Liban ! »

« Le cadeau que vous nous avez présenté, est bien le frère Rustom Ghazalé, qui, dès le 1er jour a été présenté à moi par vous-même en tant que « frère » !
Les années ont passé, et les jours ont prouvé, quand j’étais au sein du pouvoir ou non, que vous étiez, vous et le frère Rustom, de fidèles amis, des frères, qui ont toujours été du côté des intérêts de la Syrie, et du Liban.

Il existe aujourd’hui un sentiment de confiance dans le futur et à travers cette ligne tracée qui va, si Dieu le veut, continuer, grâce aux orientations établies par Son Excellence le Président Bachar El Assad, et par votre successeur dont l’amitié nous fait le plus grand honneur, convaincus comme nous sommes de sa discipline et sa grande capacité à accomplir au mieux les tâches qui lui incombent. »

Moawad's "Syrian VIP Laissez-Passer" (2004')

dimanche 23 novembre 2008

Amine Gemayel on 23 november 2008... A failed copy-paste speech

Distinguishing between the Lebanese and the non-Lebanese, the State cannot allow any illegal military presence on any part of its territories. Not the weapons of the Palestinian organizations, which time has come to be gathered from inside and outside the camps. Not the weapons of Hezbollah in the South, in the Bekaa, in the capital, in the Southern Suburb and others, which time has come to be handed over to the State. Not the weapons of the radical organizations present in some urban neighborhoods, which time has come to be extracted and stand up to their holders. The Lebanese people refuse the recurrence of the naturalization phenomenon, and refu se any multiple States or project for multiple States of religious nature, and only want the State of Lebanon, for the Lebanese alone. ////////// Amine Gemayel ne fait que rappeler des principes et réitérer des revendications que la plupart des partis et mouvements ont avec de beaux slogans, mais ne propose pas de solution comme le Front de la Liberté l'a fait: garde nationale intégrant la résistance islamique, passeports palestiniens aux réfugiés palestiniens du Liban pour qu'ils puissent retourner à Gaza et en Cisjordanie ou émigrer à l'étranger, etc.


The unity of the Christians is an obsession of the Kataeb Party because it guarantees the unity of the Lebanese. //////// Amine Gemayel cite carrément le slogan que le Front de la Liberté a utilisé qui est une phrase de Charles Malek comme tout le monde le sait et qu’il s’est approprié…


By holding on to the Lebanese entity and the spirit of the National Pact, we believe that confronting the growing inclination towards division requires the development of the system by assuming positive neutrality, reinforcing the civil conditions in the State, progressing relentlessly towards expanded decentralism and straightening and developing the course of the Taef Agreement. Which is better? To live under the supervision of non-united and non-Lebanese republics or under the supervision of a single, united Lebanese republic? Today, rather since the Taef Agreement, some have been practicing federalism in a separatist manner while others have been contemplating it in silence. Why all this cowardice and hypocrisy? Let each one of us present his project to the Lebanese. I, myself, do not present these ideas as a fixed project but as a subject for national discussion. I do not love a certain system or regime, I love a country. A country is the only thing worth striving for. However, eventually, a country needs a system that suits its structure, meets the ambitions and diversity of its people and guarantees its security, freedoms and stability. These ideas will preserve what remains of our unity and will prevent further division. Union does not take Lebanon from unity to division; it rather saves it from division and puts it on the track of new unity founded on balance between the central and regional authorities and on giving vital space for each civilized Lebanese group. Who can deny that we are a people of multiple qualities, cultures, religions, confessions, rites and lifestyles? ////// Amine Gemayel n’a toujours pas compris que Taef ne pouvait fonctionner qu’avec un tuteur étranger et un compromis régional et international soit en dehors de toute neutralité. La neutralité positive implique donc de sortir de Taef. Et la neutralité positive n’est qu’un slogan si elle n’est pas déclarée permanente et n’est pas garantie internationalement! Le plus étonnant est que la phrase d’après il dit que Taef a conduit au fédéralisme en pratique et dit grosso modo, que s'il faut aller vers le fédéralisme, qu'on y aille… Puis il parle de « régions ». Faut-il rappeler à Amine ce qu’il a écrit dans son livre : « Le Liban : construire l’avenir » dans son chapitre : « doter le pays d’institutions efficaces, Une innovation : les unités régionales » : (voir le passage en gras) :

Afin que le Liban sorte du carcan jacobin dans lequel l'ont enfermé des années de gestion bureaucratique, une vaste réforme administrative s'impose. Elle vise un double objectif: d'une part, améliorer le fonctionnement de la démocratie libanaise; d'autre part -et c'est là un objectif plus politique - rapprocher le citoyen de son administration et assurer de la sorte sa participation directe à la gestion de la vie locale. Le territoire national sera divisé en unités régionales. Ce découpage paraît adapté aux structures sociales et à la composition humaine du Liban. Durant la guerre, un vaste débat a agité les milieux politiques et intellectuels: le Liban devait-il rester un État unitaire ou la fédération était-elle la formule la mieux adaptée à son avenir ? Ce débat découlait de l'éclatement du territoire libanais en espaces communautaires, mais aussi du souci de trouver une formule permettant de mettre le pays à l'abri d'un retour de la violence. Or, si la persistance du modèle centralisateur paraît improductive, sans intérêt et génératrice d'un fossé entre le citoyen et l'État, la formule fédérale paraît difficilement applicable au Liban étant donné l'exiguïté du territoire et les différences qu'elle pourrait creuser au sein du peuple libanais si l'on confiait des prérogatives importantes à chacune des " régions " fédérées. Le recours aux unités régionales paraît être un moyen terme intéressant entre le centralisme politique et administratif et le fédéralisme qui pourrait être fatal à l'unité du pays. Ces unités régionales seraient des unités administratives, au sein desquelles les autorités compétentes auraient de larges pouvoirs, sans toutefois mettre en danger l'unité des institutions politiques libanaises ou l'unité territoriale du Liban. Le Liban, de ce fait, marquera encore plus fortement son unité en s'attachant le concours des citoyens à l'édification de leur État. Mais qu'est-ce qu'une unité régionale ? C'est d'abord une unité administrative, Elle correspond à une région administrative et représente l'élément de base de la division administrative du pays, L'unité régionale viendra remplacer dans le découpage administratif du Liban les mohafazats (départements) subdivisés en caïmacamats. Elle sera moins étendue que le premier, mais plus grande que le second. Quatorze unités régionales pourront sans doute être délimitées. Elles mettront fin à l'anonymat qu'imposait la taille relativement importante, ramenée à l'échelle du Liban, du mohafazat et à la distance qui finissait par s'instaurer entre le citoyen et son administration. Une unité régionale est ensuite une unité de développement socio-économique dans laquelle s'élabore le développement de l'ensemble régional. Certes, c'est au niveau national que sont fixées les grandes orientations du Plan et de la planification, indicatif du développement national Libanais. C'est au niveau national que devront être pensés les grands équilibres du Liban de demain. Mais c'est au sein d'une commission locale de planification que seront appliquées les directives nationales. Les projets d'hôpitaux, d'écoles, de centres de loisirs, de complexes sportifs, les travaux d'infrastructures, de communication et de télécommunication devront être menés à bien en concertation entre la région et l'État. Cela implique bien évidemment une modification radicale de la fiscalité au Liban. L'impôt régional devra être acquitté par tout citoyen libanais en plus de l'impôt national. Il sera géré par un conseil régional pour la réalisation de projets d'intérêt régional. Afin d'instaurer plus de justice et de solidarité, un système de compensation sera ensuite établi grâce à une dotation financière étatique et une subvention accordée par les unités régionales les plus favorisées en faveur des unités régionales les moins riches. Une unité régionale c'est, enfin, une région autogérée. Un conseil élu préside à sa gestion. Il élit lui-même son président qui viendra remplacer le mohafez nommé jusque-là par le pouvoir central. Le conseil se verra accorder des Compétences fixées par la loi. Au nombre de ces compétences. Outre des prérogatives en matière de planification régionale. Une relative autonomie en matière d'éducation nationale et de maintien de l'ordre sera prévue. Pour ce qui concerne l'Éducation nationale. Les matières fondamentales du cursus scolaire ainsi que l'histoire, la géographie et l'éducation civique resteront du ressort de l'État et du ministère de l'Éducation nationale. Mais les unités régionales auront le droit de proposer un certain nombre de matières optionnelles choisies par les commissions de l'éducation des unités régionales. En matière de sécurité interne, il apparaît souhaitable que le maintien de l'ordre soit de la compétence des unités régionales. Chacune des unités en assurera les charges. Les forces de sécurité intérieure, chargées traditionnellement de ces fonctions, seront recrutées à un niveau local. Elles devront correspondre aux besoins de chacune des unités régionales. Après avoir suivi un entraînement et une formation au niveau national, ces forces seront affectées à leur unité régionale d'origine. Une convention passée entre les unités régionales et l'État permettra l'affectation, en cas d'urgence, des forces régionales de sécurité à des missions nationales dans d'autres unités. Ces forces seront régies par un statut uniforme. L'importance accordée aux unités régionales découle des enseignements que l'on peut tirer de la guerre du Liban. Celle-ci a montré comment l'exacerbation des sentiments communautaires ou régionaux ainsi que les menaces pesant sur l'identité culturelle des uns et des autres pouvaient amener à des clivages dangereux, à des sentiments séparatistes ou partitionnistes et à des ressentiments diffus. II faut donc, dès à présent, veiller à contenir les tendances centrifuges et d'éclatement. Du même coup, on coupera court à l'accusation, souvent entendue avant-guerre, selon laquelle l'État pratiquait une politique d'abandon de certaines régions. La sagesse consiste à confier aux citoyens le soin de mener à bien la gestion de leurs intérêts régionaux. Le développement régional et la bureaucratie locale étant pris en charge par les habitants sur le lieu même où se déroule leur vie quotidienne, les politiques mises en place seront de ce fait du ressort des citoyens eux-mêmes. La création des unités régionales n'est pas seulement le fruit d'une réflexion provoquée par les effets d'une guerre meurtrière. Elle correspond aussi à ]a tendance actuelle des démocraties, à l'extension des pratiques démocratiques au niveau de la vie des régions, des communes et des localités, et participe des tentatives menées dans nombre de pays de réconcilier l' administration et ses usagers.

vendredi 31 octobre 2008

Bachir & integration of the LF into the military legality

Commandant en chef des Forces Libanaises, Fouad Abou Nader souhaitait l'intégration des Forces Libanaises dans la légalité militaire [1] dans le cadre du document de travail sur l'avenir des FL [2] présenté par son prédécesseur Fady Frem le 9 septembre 1982 et avalisé par Bachir Gemayel [3]. Malheureusement, il se heurta à l'opposition du président Amine Gemayel (qui souhaitait dissoudre les FL) et aux leaders de l'intifada: Elie Hobeika et Samir Geagea (qui cherchaient à utiliser les FL pour assouvir leurs ambitions personnelles). Si ce dernier s'opposa à la dissolution des FL ordonnée par le général Michel Aoun dans les années 1989/90, il les dissout sous l'occupation syrienne à la demande du président Elias Hraoui et remit les armes lourdes à l'armée libanaise commandée par le général Emile Lahoud.

[1] Dans Alain Ménargues, les secrets de la guerre du Liban, Albin Michel, Paris, 2004 : Avant son élection à la présidence de la République, Bachir Gemayel disait : « Elu, j'utiliserai le pouvoir pour raffermir mes bases et mes positions au sein de l'Etat. Les Forces intégreront l'armée et leurs officiers seront nommés à des postes clés. Une unité autonome sera créée directement sous mon commandement. (…). Le devenir de l'institution FL était l'objet de nombreuses discussions entre les membres de l'équipe dirigeante. (…). Il fallait pour le moins transformer sa raison d'être à défaut de la dissoudre. »

Bachir Gemayel avait également déclaré dans la presse : « Un gouvernement Libanais fort a besoin d'une armée libanaise forte. Avec une armée forte, le Liban n'a pas besoin de présence armée étrangère sur son sol. Le peuple Libanais, musulmans et chrétiens, du sud et du nord, ont demandé que seule l'armée libanaise soit en charge de les protéger. J'ai confiance dans la capacité de l'armée libanaise, dans le fait d'étendre la souveraineté du Liban à l'ensemble du pays, sur les 10 452 Km2. Le principal problème de l'armée n'est pas son incapacité à défendre le Liban mais l'absence de leadership et de décision ferme et forte de la part du gouvernement civil. Concernant les milices, elles devront toutes être dissoutes soit par l'intégration (hommes et matériels) dans l'armée libanaise elle-même soit par un retour au quotidien de la vie citoyenne. Les Forces Libanaises cesseraient d'exister en premier en intégrant l'armée. »

Dans Alain Ménargues, les secrets de la guerre du Liban, Albin Michel, Paris, 2004 : « Une constante émergeait dans tous les esprits : les Forces devaient continuer à soutenir voire défendre le futur président. Restait à déterminer de quelle manière et sous quelles conditions. Il était difficile, sinon impossible, d'intégrer purement et simplement les unités de la milice dans l'armée libanaise. Il y aurait une levée de boucliers chez les musulmans et une opposition au sein même de la grande muette. Le chef d'état-major, Fady Frem prônait leur légalisation en tant que corps constitués parallèles à l'armée. Il avait fait étudier différents schémas pour en faire une force spéciale, sorte de garde nationale ou de gardes-frontières. »

[2] Dans Alain Ménargues, les secrets de la guerre du Liban, Albin Michel, Paris, 2004 : « Elles (les FL) doivent perdurer en corps homogènes, affirma Fady Frem. Plusieurs formules sont possibles : Sécurité intérieure, Sécurité d'Etat ou Forces d'intervention comme les CRS en France. De toute manière, la future loi sur la sécurité nationale devra inclure ces trois organismes et elle devra les mettre directement sous les ordres de la présidence. »

[3] Dans Alain Ménargues, les secrets de la guerre du Liban, Albin Michel, Paris, 2004 : « Gemayel donna une mission très précise à son successeur : préparer l'intégration et la légalisation des Forces Libanaises dans les institutions étatiques. Cet objectif atteint, Frem devait devenir conseiller militaire du président de la République. »

vendredi 24 octobre 2008

Pardon?

A l’attention de Dr Samir Geagea, président du Comité Exécutif du Parti des Forces Libanaises,

Dr Samir Geagea, dans notre religion, le Christianisme, comme vous le savez, nous disons : « Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché en pensée, en parole, par action et par omission oui, j'ai vraiment péché. C'est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu. »

Certes, vous n’êtes pas le seul, d’autres parmi les leaders chrétiens mais aussi parmi les leaders musulmans ont commis de lourdes erreurs et de graves atrocités.

Le 21 septembre dernier, vous avez déclaré : « D’un cœur modeste, limpide, en toute sincérité et en toute transparence, devant Dieu et les gens, en mon nom et en celui de générations de résistants, vivants ou martyrs, je présente de profondes, de franches, de totales excuses, pour toute blessure, toute malversation, toute perte, tout dégât injustifié dont nous avons été responsables lorsque nous remplissions notre mission nationale, pendant la guerre. Je demande à Dieu et à toutes les personnes que nous avons lésées de nous pardonner, de transcender leurs douleurs, de nous donner de l’affection. Et à tous ceux qui basent leur fond de commerce sur nos douleurs et celles des gens, je dis : ce commerce, ces surenchères, cet abus du sang et des larmes des gens suffisent ; cette falsification de l’histoire suffit. »

Je ne vous permets pas de parler en notre nom, nous générations de résistants, vivants, martyrs ou martyrs-vivants (handicapés) non pas parce que nous n’aurions commis aucune erreur mais parce que vous êtes responsable, personnellement, vous et vos collaborateurs, Nader Sukkar, Ghassan Touma, Tony Obeid, Ragi Abdo et d’autres, de lourdes erreurs et de graves atrocités à l’intérieur de nos propres rangs !

Certes, vous êtes soupçonné des meurtres de Tony Frangié et sa famille, Rachid Karamé, Dany Chamoun et sa famille mais aussi d’officiers de l’armée libanaise comme Khalil Kanaan. Mais allez-vous demandé pardon aux familles de Ghaith Khoury, Elias Zayek, Emile Azar, Samir Zeinoun et tant d’autres?

Dans un entretien accordé à Viviane Dagher Saliba dans al-Aamal du 1er janvier 1984, vous déclariez : « Le mal n’existe pas… Je suis un des responsables de la Marche universelle. J’aspire à devenir le principal responsable de la Marche universelle. »

Je m’interroge sur la sincérité de votre demande de pardon pour une raison essentielle : vous êtes un fervent partisan du principe d’immanence du père Teilhard de Chardin, rejeté par l’Eglise Catholique au profit du principe de transcendance développé par saint Thomas d’Aquin. Nous considérons que le Christ nous a sauvés mais nous a laissé le choix, à travers nos actions sur la terre, de rejoindre le Salut ou de le perdre alors que vous croyez que le Jésus s’est sacrifié pour nous sauver et nous ne pouvons déroger au Salut quoi que nous fassions. D’où votre conclusion que je dirai simpliste : « Le mal n’existe pas… »

Allez-vous demandé pardon aux libanais en général et aux chrétiens en particulier pour les intifadas que vous avez mené et que vous appelez « marche universelle » ou encore « mission nationale » et qui ont conduit à la défaite finale ? Allez-vous nous demander pardon pour avoir usurper les Forces Libanaises, leur leadership et leur image (drapeau et symboles) ?

Votre demande de pardon au niveau chrétien et libanais est conditionnée par une réconciliation au sein des Forces Libanaises, je veux parler de la génération résistante et non pas du parti que vous dirigez. De cette réconciliation interne aux Forces Libanaises, devront découler deux principes: celui de la transparence et celui de la démocratie et donc de l'alternance.

Fortes de cette réconciliation interne, les Forces Libanaises pourront tendre la main aux autres chrétiens puis aux musulmans afin d'en venir à une nouvelle formule politique visant à bâtir un Liban fort. Cette nouvelle formule politique reposerait principalement sur une neutralité positive et permanente garantie internationalement, le régionalisme offrant une double autonomie: à l'Etat d'une part et aux communautés d'autre part à travers une gouvernance locale, une loi électorale assurant la parité islamo-chrétienne au premier tour à travers le système uninominal et le développement des partis au second tour à travers le système proportionnel avec une circonscription englobant quatre sièges, etc.

lundi 6 octobre 2008

Bachir Gemayel about federalism

Charles Malik speech "In nansa lan nansa" - "We shall not forget" (1977), about The Martyrs, The Cause & The leader



"We must not forget those who died for us to live. To forget them would be the greatest sin."

vendredi 26 septembre 2008

Sheikh Samy should back to reality

During Kataeb martyrs mass, Samy Gemayel said: "Fouad is in Africa... He can not do politics from Africa".

Sheikh Samy should back to reality and learn that the most of people needs to work to live.

سمير زينون يطالب صفير برعاية قداس للشهداء الذين سقطوا بيد جعجع

سمير زينون يطالب صفير برعاية قداس للشهداء الذين سقطوا بيد جعجع

22/09/2008

كنّا نحن المجرمين الفاسقين المارقين قطّاع الطرق

الكلمات لرئيس الهيئة التنفيذية في القوات اللبنانية سمير جعجع في قداس شهداء المقاومة يوم الأحد الماضي، ومن ثم أتى الاعتذار
السؤال ممن اعتذر جعجع، فهو لم يعتذر من اهل كبار السياسيين الذين اتهم باغتيالهم ولا من رفاق الحزب الذين اتهم بتصفيتهم
هل هو اعتذار في الهواء اذن؟

طوني زينون، شقيق سمير زينون الذي اعدمه جعجع غي ساحة ضبية بحسب زينون، رأى في اعتذار رئيس القوات غاية انتخابية لأن جعجع كان رفض طلب زينون اقامة القوات قداسا على نية شقيقه يرافق مع اعتذار مشرف، بل لجأ جعجع الى الرشوة المالية بهدف اسكاته
زينون سأل هل الشهداء حكر على سمير جعجع، كاشفا أنه سيدعو الى قداس على نية شهداء القوات اللبنانية الذين سقطوا على يد سمير جعجع، مطالبا البطريرك صفير بتغطية هذا القداس كما غطى اعدام شقيقه وأرسل له كاهنا يعرفه

جعجع نفسه الذي وقف وقفة الشهم في جونيه ،واعتذر عن الأخطاء التي مورست، لم يغير في نهجه ما يبدو، فرجاله أخرجوا شقيق سمير زينون، الياس زينون المقعد، بقوة السلاح من قداس بشير الجميل قبل اسبوع

زينون وفي حديث الى صوت الغد استهجن اعتداء شباب جعجع بالسلاح على شقيقه داخل الكنيسة، شقيقه الياس زينون، الحائز على وسام خاص من بشير الجميل و الذي اعتاد سنويا حضور قداس بشير، استهجن كيفية طرده من الكنيسة سائلا : اين هي السيدة صولنج بشير الجميل؟

وقال زينون ان جعجع ما زال اسوأ من الماضي و يتبع النهج نفسه فهو لم يغير أسلوبه في التعاطي واذا ظلّ على هذا النحو سيظل يخطئ ويعتذر عن أخطاءه

jeudi 25 septembre 2008

Vous avez votre Bachir, nous avons le notre !



Youmna Gemayel a demandé que soient retirés quatre posters du Front de la Liberté lequel avait coordonné, avec son frère Nadim, sa participation à la messe et l’affichage des portraits de son père Bachir préparés par le mouvement … Le prétexte ? L’un d’entre eux était à l’envers… N’aurait-il pas suffi de le remettre à l’endroit sachant que ceux-ci n’étaient pas collés mais simplement attachés ? Finalement, tous les posters ont été déchirés et retirés durant la nuit du 13 au 14 septembre…

Tous les noms figuraient sur les chaises du premier rang sauf celui de Fouad Abou Nader, membre de la famille, compagnon de Bachir Gemayel, ancien chef des Forces Libanaises et coordinateur général du Front de la Liberté… Nayla Moawad ? Et Jocelyne Khoueiry, où était-elle? Georges Adwane ? Et Fawzi Mahfouz, alias Abou Roy, où se trouvait-t-il?

Nul n’ose imaginer ce qu’a ressenti Bachir de là où il est… quand il a entendu son épouse Solange affirmer que Geagea « continue » Bachir dans le cadre des « Forces Libanaises » alors que les hommes de celui-ci ont détruit les portraits de son mari à leur arrivée à La Quarantaine lors de l’intifada contre Fouad Abou Nader ; alors qu’ils l’ont chassé à elle-même du bureau que Fouad Abou Nader lui avait donné au conseil de guerre ; alors qu’ils ont déchiré l’insigne de wahadet adonis, l’unité d’élite des FL qui avait « osé » tirer symboliquement sur le convoi de Samir Geagea après que les hommes de celui-ci qui avait fait dissidence (« les révolutionnaires du nord ») aient pointé leurs armes contre Bachir parti à sa rencontre à Qattara, suite à l’assassinat de Tony Frangié ; et, alors qu’il est coupable, jusqu’à preuve du contraire, du meurtre de Elias Zayek, pour ne citer que lui… Lorsqu’il a écouté son fils Nadim parler de résistance et d’y associer Geagea (qui s’est empressé de bannir la croix de la résistance à sa sortie de prison) et Amine qui portent tous deux (mais pas eux seulement !) une lourde part de responsabilité dans la défaite finale et en omettant le nom de Fouad Abou Nader sans lequel d’après Bachir lui-même, aucune bataille n’a été gagné et à qui, avait-il une fois avoué, il aurait remis, si celle-ci existait, « la » médaille de la résistance… Et, quand il a ouï sa fille Youmna déclarer être « kataeb » et « forces libanaises » alors que le Parti Kataeb s’est réduit en « Parti d’Amine Gemayel » du nom de son « chef suprême » et que le Parti des Forces Libanaises (fondé en 1991 par Fouad Malek) n’est en fait que le « Parti de Samir Geagea » du nom de son « chef du comité exécutif » qui n’y a adhéré qu’après sa défaite face à Georges Saadé lors des élections internes au Parti Kataeb en 1992…

Solange, Nadim, Youmna, revenez vers Bachir ! Bachir vit dans le Front de la Liberté. Le Front de la Liberté est la continuation politique de la Résistance des Forces Libanaises qui rassemblait les combattants des partis et mouvements du Front Libanais: ceux du Parti Kataeb (conseil de sécurité kataeb), du Parti National Libéral (noumour), du Mouvement National Libanais (gardiens du cèdre) et du Mouvement de la Résistance Libanaise (tanzim).

Le Bachir du Front de la Liberté est le vrai Bachir pour lequel le cœur de millions de libanais vibre encore, 26 ans après, et non l’imposture, le veau d’or, le faux prophète, pour lequel se mobilise seulement une poignée de personnes à la messe transformée en démonstration politique des partisans d’Amine Gemayel et de Samir Geagea…

samedi 19 juillet 2008

Samy Gemayel flip flop

Samy Gemayel is going to run in 2009 elections in Metn. He is ready to ally with Michel Murr...

Back to 28 august 2005: At the end of the mass for Sheikh Pierre Gemayel in Bikfaya, Samy Gemayel went to Michel Murr while he was leaving and told him in front of everyone: "KIF ILAK 3EIN TIJEI BA3EID LI3MILTO BIL CHABEIB"...

lundi 26 mai 2008

Similar, no?

Memorandum Of Understanding between General Michel Aoun and Hezbollah in Orange and General Michel Sleiman speech in black:

1-

إن سمة الديمقراطية الأساسية، تداول السلطة، عبر انتخابات حرة. وإذا كان من الأهمية بمكان، اعتماد قانون انتخابي، يؤمن صحة التمثيل، ويرسخ العلاقة بين الناخب وممثله ويكفل إيصال خيارات الشعب وتطلعاته. فالأهم قبولنا بنتائج هذه الانتخابات، واحترامنا للإرادة الشعبية

The Electoral Law. The reform and systematization of political life in Lebanon require the adoption of a modern electoral law (in which proportional representation may be one of its effective variations) that guarantees the accuracy and equity of popular representation and contributes in accomplishing the following items:

2-

إن جناح لبنان الثاني، يلتفت إلينا اليوم، يحدوه الأمل في أن يرى وطنه الأم، وقد تعملق من جديد، من هنا، علينا الاعتراف بحقوق المغتربين، والمضي قدماً في الإجراءات الآيلة إلى تعزيز التصاقهم، وتداخلهم بالوطن، والاستعانة بقدراتهم وتوظيفها، حتى لا يبقوا في غربة عن الوطن. إنهم الأحق بالجنسية اللبنانية من الذين حصلوا عليها من دون وجه حق.


Secure the required means for enabling the expatriate Lebanese to exercise their voting rights. We demand the Government and Parliament to commit to the shortest possible deadline to enact the required electoral law.

3-

إن التزامنا مواثيق الأمم المتحدة، واحترامنا لقراراتها، يعود لقناعتنا الراسخة بالشرعية الدولية المستمدة من مبادئ الحق والعدالة، وإذ نؤكد مساهمتنا في قيام المحكمة الدولية الخاصة، بجريمة اغتيال الرئيس الشهيد رفيق الحريري ورفاقه، وما تلا من اغتيالات، فذلك تبيان للحق، وإحقاق للعدالة.

Therefore, to the extent that we condemn the assassination of His Excellency the martyr President Rafik Hariri and all assassinations and assassination attempts that preceded and followed it leading to the assassination of MP Gibran Tueni, we emphasize the importance of proceeding forward with the investigation according to the officially-approved mechanisms in order to uncover the truth, which is an issue that cannot be subjected to any compromise because it is a required condition to achieve justice and serve it against the criminals, as well as to bring an end to the cycle of murder and bombings.

4-

إن نشوء المقاومة، كان حاجة في ظل تفكك الدولة، واستمرارها كان في التفاف الشعب حولها، وفي احتضان الدولة كياناً وجيشاً لها، ونجاحها في إخراج المحتل، يعود إلى بسالة رجالها، وعظمة شهدائها، إلا أن بقاء مزارع شبعا تحت الاحتلال، ومواصلة العدو الاسرائيلي لتهديداته وخروقاته للسيادة، يحتم علينا إستراتيجية دفاعية تحمي الوطن، متلازماً مع حوار هادئ، للاستفادة من طاقات المقاومة، خدمة لهذه الإستراتيجية.

The first bound is the reliance on justifications that meet a national consensus for keeping the weapons, which would constitute a source of strength for Lebanon and the Lebanese people, and the other bound is the definition of objective conditions that would lead to a cessation of the reasons and justifications for keeping those weapons. Since Israel occupies the Shebaa Farms, imprisons Lebanese resistance members and threatens Lebanon, the Lebanese people should assume their responsibilities and share the burden of protecting Lebanon, safeguarding its existence and security and protecting its independence and sovereignty by:


A- Liberating the Shebaa Farms from the Israeli occupation.
B- Liberating the Lebanese prisoners from Israeli prisons.
C- Protecting Lebanon from Israeli threats through a national dialogue leading to the formulation of a national defense strategy over which the Lebanese agree to and subscribe to by assuming its burdens and benefiting from its outcomes.

5-

وفي هذا السياق، يأتي العمل الدؤوب، لإطلاق الأسرى والمعتقلين، وكشف مصير المفقودين،


C- Demand the Syrian State to fully cooperate with the Lebanese State in order to uncover the fate of the Lebanese detainees in Syrian prisons in the absence of provocation, tension and negativity that would hinder a positive resolution to this file.

6-

واستعادة أبنائنا الذين لجأوا إلى إسرائيل، فحضن الوطن، يتّسع للجميع .

The Lebanese in Israel. Whereas both sides are convinced that the presence of Lebanese citizens in their homeland is better than their presence in enemy territory, a resolution of the question of the Lebanese residing in Israel requires a speedy action to ensure their return to their country while taking in consideration all the political, security and livelihood circumstances surrounding the matter. On this basis, we issue a call to them to promptly return to their country

7-

قد حرص لبنان، ويحرص دائماً، على تقوية الأواصر التي تربطه بأشقائه العرب، من هنا، فإننا ننظر بشدة، إلى أخوّة في العلاقات بين لبنان وسوريا، ضمن الاحترام المتبادل، لسيادة وحدود كل بلد، وعلاقات دبلوماسية تعود بالخير لكل منهما.

B- Delineate the borders between Lebanon and Syria, while eliminating the tensions that could break down the process, as both Lebanon and Syria have a long-standing need to complete this process as part of an agreement by the two countries.

D- Establish diplomatic relations between the two countries and provide appropriate conditions for them, which would move the relation from one between individuals and groups to one between institutions in order to secure their permanence and constancy.

8-

إن رفضنا القاطع للتوطين، لا يعني رفضاً لاستضافة الأخوة الفلسطينيين، والاهتمام بحقوقهم الانسانية، بل تأسيساً لحق العودة حتى قيام الدولة القابلة للحياة.

B- The Right of Return of the Palestinians is a fundamental and permanent right, and the rejection of the settling of Palestinian refugees in Lebanon is an issue that has the consensus of the Lebanese people and cannot be conceded under any circumstance.

9-

كما أن استقلال السلطة القضائية، يكرّس العدالة، وهي مناخ يشكّل ملاذاً لكل صاحب حق، ويوفّر انتظاماً عاماً لجميع مرافق الدولة، وليس فقط للفصل بين المتقاضين، فالأيادي البيضاء، سمة العدل، والعدل أساس الملك


A- Adopt the standards of justice, equality, parity, merit and integrity.

B- An equitable and impartial judiciary is the essential condition for creating a State of rights,laws and institutions, which is based on:

10-

ولا بدّ لنا من إيلاء موضوع استكمال عودة المهجرين، كل اهتمام لطي هذا الملف بصورة نهائية.

turn the page of the past and have global national reconciliation, all the outstanding files of the war must be closed. The file of the missing in the war requires a stance of responsibility to end this anomalous situation and put the parents’ minds at ease.

samedi 24 mai 2008

Amine again and again

I was reading what AG said lately regarding the electoral law:

AG to Annahar, May 23 2008

اما بالنسبة الى قانون الانتخاب، فكنا نشدد على ضرورة اعتماد القضاء، وايجاد قانون انتخاب عادل، وهذا ما حصلنا عليه، كنا نفضل ان نتساعد لتمثيل مسيحي اوسع وخصوصا في منطقة بعلبك – الهرمل، وفي منطقة دير الاحمر، وكذلك في منطقتي حاصبيا ومرجعيون، ولكن ما حصل خطوة اولى لتحسين الوضع، والمعارضة بما فيها الطرف المسيحي لم تتجاوب معنا ولم تساعد حتى يكون التمثيل المسيحي افضل. ونأمل في ان ينتقل المقعد الماروني في طرابلس الى منطقة اخرى لتحقيق تمثيل ماروني اشمل، وسنقوم بما في وسعنا في مجلس النواب لدى درس القانون لتحسين الوضع المسيحي قدر المستطاع.
كان طرحنا اكثر تطوراً، كنا نريد اصلاحات اوسع، وتمثيلا مسيحياً اشمل. وتشبث المعارضة بالجنوب والبقاع اعاق المطالب لتحسين الموقع المسيحي في المجلس النيابي".ـ

AG says that the opposition, or GMA's allies in AG's mind, is hijacking the Christian seats in the South.

A bit of research shows us the following:
There are 64 Christian seats distributed all over Lebanon.
The current electoral law allows the Christian votes to be effective in:

* Bcharre: 2 seats
* Zgharta: 3 seats
* Koura: 3 seats
* Batroun: 2 seats
* Jbeil: 2 Christian seats + 1 Chi3ite seat
* Kesrouan: 5 seats
* Metn: 8 seats
* Baabda: 3 christian seats + 2 Chi3ite seats + 1 Druze
* Jezzine: 3 seats
* Zahleh: 5 Christian seats + 1 chi3ite + 1 Sunnite
* Beirut 1: 5 Christian seats
* Beirut 2: 2 Christian seats + 1 Chi3ite + 1 Sunnite

This gives us a total of: 43 Christian seats and 8 non Christian seats.

64 - 43 = 21 Christian seats left in electoral districts where the Christian votes are inefficient:

* 3 in Akkar
* 2 in Tripoli
* 3 in Beirut III
* 3 in Aley
* 4 in Chouf
* 1 in Saida
* 2 in West Bekaa
* 1 in Marje3youn-Hasbaya
* 1 in Baalbeck
* 1 in Hermel


With the new electoral law, there are 18 Christian seats elected mainly by PSP and FM voters, yet Amine Gemayel complains about 3 Christian seats elected by Chi3a voters, even though the Christians can effect the election of 5 Chi3ite MPs in other regions.

أمين جميّل، شيل المورينا من عينك قبل ما تحكي عن القشّة بعين غيرك

Amine Gemayel and co, you can fool some of the people all of the time, and all of the people some of the time, but you can not fool all of the people all of the time.

Useful link: Lebanon Elections 2005

jeudi 8 mai 2008

An article of Lahez Haddad

ثمن شهادة الشهداء!

6 أيار 2008
إن اللبنانيين في شتى أصقاع الدنيا أصابهم الاحباط جرّاء هذا التلاعب المستمر في مصير وطنهم ولن يلبثوا أن يفقدوا كل أملٍ يشيِّعُه السياسيون.. والحل بات أحجية استعصت على أفئدتهم فعَقَلت عقولَهم وأقعدتهم في دوائر طبشورية يستعملها المشعوزون؛ وكأنما البلاد قد خلت من كل أيمان أو ولاء أو انتماء على حدٍ سواء..
ألا بئسَ المصير إن كنّا، على أيديهم، في الفرَج آملين!
كلُّ حلٍّ، جيئَ به إلى الان، ارتبط بغاية واستُعمل وسيلة لتحقيق أهداف صاحبه.. فالغرب غربٌ والشرقٌ شرقٌ ولبنان، سياسيّوه توزعوه فيما بينهم وإلى أيدي الغرباء سلموه..
تِعْساً لهم من سياسيين وسقياً لأيامٍ كان لنا في الوطن رجالٌ نجلُّ ونعظِّم وللوطن مقدِّسين..
أيها القوم، من أنفسكم، ألا تخجلون؟

حتى شهداء لبنان لم يعد لهم ذكرى!
هل بذل الجدود والأباء دماءَهم من أجل أن يسلموا الوطن إلى أيدي أفّـاكي الأمم!
هل ضحى جنبلاط وبشير والمفتي ومعوص واللوزي وطه وأبو الحن ومئات غيرهم من إلاّ دفاعاً عن استقلال لبنان!
هل اغتيل الحريري والقصير والحاوي والتويني وبيار وعيدو وغيرهم من أجل رفع أصابع راية النصر من على القمم والروابي وفوق تمثال الشهداء!
هل أهدِرَ دم آلاف شهداء لبنان، في الجنوب والشمال والبقاع والجبل والساحل، من أجل اقتسام لبنان بين دخيل وغريب
أو بين مسيحي ومسلم!
في أيِّ شرعٍ أو شريعة أو ميثاق، يُساقُ الوطن بغرائز المنتفعين؟

اضراب النقابات وليس العمال!
النقابات العماليَّة،
لم نراهم يوماً يتظاهرون من أجل فك قيد عمل الحكومة أو الاحتجاج على الاعتصام الذي يُقْعِدُ ويعيق الاقتصاد ويشرد العمّال.. لم نراهم يوماً يطالبون بطرد العمال الأجانب، بخاصة السوريين، الذين يأكلون خبزَ أولادهم ويُخفِضون أجورهم.. بل لم نراهم يوماً يتظاهرون أو يحتجون على مَن تتسبب أو يتسبب بكساد نتائجهم ويُفسِد محاصيلهم ويمنع تسويقها..
وهؤلاء الأشاوس، قادة نقابات عمال لبنان، نسأل: أين أنتم ممَن يعطل قيام دولتكم وهل بتُّم على خرابها تتحدون؟
عمّال لبنان،
إن كنتم فعلاً عمال لبنان، عليكم الانتفاض والتظاهر ضد السياسيين الذين أوصلوكم إلى هذا الدرك وليس المساهمة مع من يدعي قياداتكم.. فهؤلاء، كما باعوكم بالأمس لمصالح الأغيار هم اليوم يبيعونكم لمصالحهم الخاصة.. فقط انظروا حواليكم وانتفضوا عليهم وحافظوا على دولتكم كي تتمكن من المحافظة عليكم!
يطالبونكم بإسقاط الحكومة! حسناً... ماذا بعد؟ هل هم من سيتولون حماية مصالحكم وكيف؟ اسألو أنفسكم إن كنتم تفكرون!

صانك الله لبنان
لاحظ س. حداد
التيار السيادي اللبناني في العالم / نيوزيلندا

jeudi 17 avril 2008

An answer to Theros

Theros denies 1976 US plan to deport Christians
April 15, 2008
US Ambassador to Qatar Patrick Theros denied that the US delegation that visited Lebanon in 1976, of which he and the then-US Assistant Secretary of State Dean Brown were a part, suggested the widespread evacuation of Lebanese by boats. "Talk about this is a lie and was used to justify interference in the Lebanese struggle at the time," Theros told the Future News Channel. "I have always considered Lebanon as a confrontation ground between Syria and Israel. Our interest in Lebanon was related to US interests. We never looked at Lebanon as a country made of sects, but as active political factions that tried to use the US card to pressure neighboring states. Thus we found ourselves taking sides with one faction against another," he added. "Sectarianism was not a problem for us, as we have dealt with Lebanon as a political country and considered how to prevent it from being used by Israel and Syria," Theros added. He also denied talk that the US secretary of state at the time, Henri Kissinger, suggested moving Lebanese Christians out of the country. "The day after we left Washington to head to Lebanon in 1976, Joseph Sisco informed us that the Syrians would enter Lebanon, and the Israelis would stop them. He called Brown, who had resigned from his post, and explained the situation to him and demanded that he head to Lebanon to deal with the situation," Theros said. "After that, Sisco called me and told me to go with Brown to Lebanon. A week later, I went back to the US State Department and reported the results of our visit. Sisco took me aside and told me, 'Don't tell Brown that we are backing the Syrians,'" he added. Theros then said that the US decision to agree to Syrian interference was wrong. -NOW Staff


ANSWER:

En visite (son unique) au Liban, le secrétaire d’Etat Américain Henry Kissinger lança au président Libanais : « le cancer Palestinien au Liban doit trouver sa solution dans l’implantation de ces Palestiniens dans votre pays[1]. En tant que chrétiens Libanais vous êtes appréciés partout dans le monde. Tous les pays seraient prêts à vous recevoir[2]». Bachir Gemayel y décela un complot[3] : « Entre disparaître immédiatement et résister avec l’espoir de l’emporter à longue échéance, nous avons choisi la deuxième alternative, car la première nous eût conduit à suivre l’exemple du Shah d’Iran, c’est-à-dire à « faire notre valise » et à partir. Nous avons décidé de ne pas « faire notre valise » et de ne pas partir, mais de résister. Qu’est-il donc arrivé lorsqu’ils ont dit au Shah d’Iran : « Allez-vous en pour deux semaines et revenez ensuite ? ». Il est parti et l’Iran a été bouleversé de fond en comble. (…). Les Américains ont essayé de nous donner des conseils : « Notre flotte est à votre disposition ; nous vous donnerons la green card[4], vous serez heureux et, là-bas aux Etats-Unis, nous vous mettrons avec les Vietnamiens ». Ils nous ont dit : « l’affaire vous dépasse chers amis, vous n’y pouvez rien ». Nous avons répondu : « Nous préférons mourir ici plutôt que là-bas avec les Vietnamiens que vous avez acculés à l’exil ».

[1] Dans Lartéguy, Dieu, l’or et le sang, Presses de la Cité/Paris-Match, Paris, 1980 : « Selon Godley (ambassaeur Américain au Liban depuis 1974), il y aurait au Moyen-Orient trois peuples qui posent des problèmes : les Israéliens, les Palestiniens et les chrétiens du Liban. Les Israéliens disposent de puissantes amitiés dans le monde, ils sont déterminés et ne peuvent être chassés de Palestine. Les Palestiniens ont acquis prestige et soutien auprès de tous les pays Arabes. S’en prendre à eux ou les laisser « en diaspora » trop longtemps mettrait en péril l’approvisionnement en pétrole de l’Amérique et de l’Occident. Les chrétiens du Liban ne survivent que grâce à l’appui de l’Occident et à l’inertie du monde musulman qui les entoure. Et il n’y a pas de pétrole dans leurs montagnes. L’Amérique doit choisir la seule voie qui s’offre à elle : assurer une terre d’élection aux Palestiniens en leur donnant le Liban, procurant ainsi une paix définitive aux Israéliens ». Et, « Godley tient à peu près ces propos : Israël est une finalité en soi, les Palestiniens une poudrière en puissance, les chrétiens du Liban des bourgeois ayant une vocation d’apatrides. Que perdrait l’Amérique avec les chrétiens ? Rien. Intelligents, dynamiques, évolués, ils font partie de notre société de consommation. Ils n’auront donc aucune peine à s’intégrer dans notre société occidentale. Ils s’en tireront même à très bon compte et ne poseront aucun problème aux peuples d’accueil qui s’en trouveront bien ».
[2] Roger Azzam, Liban : l’instruction d’un crime : 30 ans de guerre, Cheminements, Paris, 2005.
[3] Dans Al Liwa’ du 14 juillet 1979.
[4] Permis de travail et de séjour.

An answer to Amine Gemayel about 13 april 1975

The Phalange Party and the Palestine Liberation Organization ended 33 years of animosity which developed between the two groups when Christian militias ambushed a bus April 13, 1975, killing 30 Palestinians. The ambush was said to be in retaliation for an earlier attack in which unidentified gunmen in a speeding car fired on a church in Ain El Rummaneh, killing four people, including two Phalangists. The "bus massacre" triggered a conflict between the Christian party and the PLO which soon widened into general warfare between Lebanon's Christians and Muslims, killing 150,000 people. "People don't learn from history, but learn (in the stream of) history - through bitter trials, rather than from what is written and read concerning the past," former President Amin Gemayel said during a meeting held on Tuesday to mark the signing of mutual forgiveness pacts between the Phalangists and Palestinian leaders 33 years after the outbreak of the civil war. PLO representative in Lebanon Abbas Zaki expressed Palestinian regrets with regard to earlier actions in Lebanon. The conference, held at Phalange Party headquarters in Saifi, was attended by representatives from Druze leader Walid Jumblat's Progressive Socialist Party and the Democratic Left Party. Beirut, 16 Apr 08, 09:18 Naharnet

ANSWER:

A Ain el-Remmaneh, le « 13 avril », vers 11h30, des véhicules (une jeep puis une Simca) venus du camp de Sabra où le Front Populaire pour la Libération de la Palestine – Commandement Général (FPLP-CG)[1] d’Ahmad Jibril organisait un défilé militaire commémorant l’attaque d’un village Israélien, tirèrent sur le chef du Parti Kataeb, Pierre Gemayel alors qu’il inaugurait l’ouverture d’une église grecque-catholique. « Cheikh Pierre » avait remis en cause l’accord de Melkart[2] et avait exigé que le statut des Palestiniens au Liban soit ramené à celui que leur accordent les Etats Arabes. Quatre chrétiens furent tués[3] dont Joseph Abou Assi[4], le chef d’el-Sakhra[5]. Vers 13 heures, un autobus composé en majorité de fedayin Palestiniens (membres du Front de la Libération Arabe, pro-Irakien) revenant du camp de Sabra et se dirigeant vers celui de Tell el-Zaatar passa par Ain el-Remmaneh. « Ils auraient pu choisir un autre itinéraire, mais l’on indiquera qu’un mystérieux gendarme les aurait aiguillés sur cette voie-là[6]. Quoi qu’il en en soit, ils sont attendus ; des éléments armés les « cueillent » à la mitraillette [7]». 27 fedayin furent tués. En effet, « on est obligé de constater qu’il n’y a parmi les défunts ni femmes, ni vieillards, ni enfants [8] ». D’autre part, les photos et les noms des Palestiniens et des Libanais tués prouvèrent qu’il s’agissait effectivement de fedayin[9]. Malgré l’indignation de Pierre Gemayel, Yasser Arafat avait accusé les miliciens kataeb d’avoir « perpétré le massacre» et Kamal Joumblatt avait appelé à la dissolution du Parti Kataeb et au limogeage de ses ministres[10]. Plusieurs années après, Mohsen Dalloul[11] mais aussi Yasser Arafat[12] et Abou Ayad (Salah Khalaf) blanchirent les kataeb.

[1] Organisation Palestinienne liée aux régimes Libyen (jusqu’en 1989) et baathiste Syrien.
[2] Dans L’Orient Le Jour du 14 novembre 2003, Joseph Maila explique que le débat tournait alors autour de la thèse suivante (défendue par « Cheikh Pierre ») : « l’Etat Libanais qui adhère à la cause Palestinienne a-t-il le droit de mettre en danger sa souveraineté pour une cause plus importante ? ».
[3] Dans L’Orient Le Jour du 22 janvier 2007 : « Certains documents attribuent cet assassinat au PSNS ».
[4] Ainsi que Antoine Husseini, Dib Assaf et Selmane Ibrahim Abou Khater.
[5] L’unité de protection rapprochée du chef du Parti Kataeb, cheikh Pierre Gemayel.
[6] Dans Roger Azzam, Liban : l’instruction d’un crime : 30 ans de guerre, Cheminements, Paris, 2005 : « Dans un rapport officiel reçu par le procureur militaire, le conducteur de l’autobus prit le chemin de Ain el-Remmaneh orienté par un policier municipal à l’arrivée de l’autobus au croisement de la rue Ghannoum et la rue Maroun-Maroun avec la rue de Assaad el-Assaad. A peine l’autobus a-t-il traversé ce croisement où se regroupaient un certain nombre d’hommes armés qu’un tir se déclencha. Personne ne put connaître l’identité de ce policier et personne ne sut comment il s’y trouva subitement et comment il disparut comme un fantôme. Le secret de ce policier demeura une énigme qu’on ne put déchiffrer ».
[7] Dans René Chamussy, Chronique d’une guerre : le Liban 1975-1977, Desclée, Paris, 1978.
[8] Gabriel Ghanoum, La crise Libanaise 1975-1976, mémoire rédigé à l’Université de Paris V sous la direction de Dominique Chevalier. Le seul rescapé fut d’ailleurs un enfant de 14 ans.
[9] Par la publication dans la revue Beyrouth le 21 avril 1975 des photos et des noms des Palestiniens tués.
[10] Karim Pakradouni, Le Piège ou de la malédiction du Liban à la guerre du Golfe, Grasset, Paris, 1991.
[11] Dans Nathalie Duplan et Valérie Raulin, Le cèdre et la croix Jocelyne Khoueiry une femme de combats, Presses de la Renaissance, Paris, 2005 : « Dans les années 1992-1993, le chiite Mohsen Dalloul, ancien ministre Libanais de la Défense, reconnaîtra, selon les dires de certains : « Les phalanges ne sont pas responsables de ce qui est arrivé. Tous ces événements qui ont contribué à l’éclatement étaient l’affaire des services secrets Israéliens » ».
[12] Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision LBC en 1987.

vendredi 14 mars 2008

The new electoral law made by Fouad Boutros

http://www.ccerlebanon.org/pictures/manualpdf/English%20Manual.pdf

Charles Malek about the maronites

شارل مالك عن الموارنة
شارل مالك: الكثير المطلوب من الموارنة
بلغة المعلم، والمسيحي الأرثوذكسي تكلم د.شارل مالك فيلسوف المقاومة اللبنانية الراحل عن الموارنة وحدد “الكثير المطلوب” منهم، مستندًا في كلامه الى ما ورد في أقوال السيد المسيح: “إن من أُعطي كثيرًا يطلب منه الكثير”. ولقد أعطي الموارنة كثيرًا، ولذلك يطلب منهم الكثير على ما يقول في مقدمة هذا المقال الذي كتبه عن الموارنة بعنوان: “الكثير المطلوب”.
أحد عشر بندًا حدد فيها مالك عظمة الموارنة ودورهم في الشرق ولبنان الذي أعطي لهم شعبًا وتراثاً وقيمًا. تكلم عن دور بكركي “هذا المركز الروحي الفريد في الشرق الأوسط” الذي أعطي للموارنة، وعن الطقس الليتورجي الماروني في نظر الأرثوذكس، وعن تاريخهم الموحد الذي لم يكتب لأي فئة أخرى بالدقة والتفصيل والتواصلية التاريخية العريقة غير المتقطعة، وعن صلتهم بالعالم وقدرتهم على العطاء. تكلم شارل مالك عن كل العطاءات التي منحت بركة للموارنة لكن في المقابل مطلوب منهم الكثير.
يقول المسيح: “إنّ من أُعطي كثيرًا يُطلب منه الكثير”. لقد أعطي الموارنة كثيرًا ولذلك يُطلب منهم الكثير.
-أولاً: جبل لبنان
أُعطوا، أولاً، هذا الجبل العظيم. جبل لبنان اسم من أعطر الأسماء في الكتاب المقدس وفي التاريخ. اقترن اسمه بالمجد والكرامة والشموخ والبهاء والجمال والقداسة والصمود والرائحة الزكية، وبـ “أرز الرب” الخالد. وهو اليوم استراتيجيًا من أشد الحصون مناعة في هذا المشرق، ليس لذاته وفي حدّ ذاته فحسب، بل في تدبير الشرق الأوسط الدفاعي العام. لم يُعطَ شعب في المنطقة كلها شيئًا بالطبيعة شبيهًا به، وإذا اعتبرنا أهمية هذه المنطقة اليوم في الاستراتيجية العالمية، وموقع الجبل الفريد، الشامخ من البحر مباشرة، صحَّ القول، لربما، إن شيئًا شبيهًا بهذا الجبل لم يُعطَ لقوم في العالم. إنه عطية عظيمة.
التفريط به، بأي شكل، جريمة لا تُغتفر. السؤال هو: هل يستأهل اللبنانيون، هل يستأهل الموارنة، هذه العطية العظيمة؟ هل يقدرونها حق قدرها؟ لبنان مُعطى للجميع، ولذلك كلنا جميعًا، وبالأخص الموارنة، مؤتمنون على هذا الجبل، مؤتمنون عليه كي يبقى منيعًا بأيديهم وبأيدينا كلنا، وكي يكونوا ويبقوا هم، ونكون ونبقى جميعًا جديرين بما اقترن اسمه به معنويًا في التاريخ.”مجد لبنان أعطي له” شعارٌ يدل على أن مجدًا عظيمًا أعطيَ الموارنة، مجدًا بقدر ما يبعث على العزة والفَخار يستدعي أيضًا منتهى العِبرة والتواضع.
-ثانيًا: لبنان
أعطي الموارنة، ثانيا، لبنان شعبًا وتراثاً وقيمًا. لا يمكن فصل شعب لبنان وقيمه وتراثه عن جبل لبنان. عندما أقول إن الموارنة أعطوا لبنان بشعبه وتراثه وقيمه، لا أعني أن الفئات الأخرى بتراثها وقيمها هي ملك للموارنة. إن ما أعنيه أن الفئات جيمعًا أعطيت بعضُها لبعض بمجرد تواجدها في بلد واحد تتفاعل فيه بعضها مع بعض. بهذا المعنى لبنان، بشعبه وتراثه وقيمه، أعطي للدروز وللسنيين وللشيعة وللأرثوذكس وللكاثوليك الملكيين ولجميع الفئات الأخرى التي تتكوّن منها الأسرة اللبنانية، لكنه أعطي أيضًا للموارنة. من هنا مسؤوليتهم الهائلة تجاه الآخرين المُعطَونَ لهم. إني أستفرد هنا إعطاء لبنان للموارنة لأننا في صدد الكثير المعطى لهم، وبالتالي في صدد الكثير المطلوب منهم بالذات.
والمطلوب منهم، قبل كل شيء، بالنسبة للبنان المعطى لهم، شعبًا وتراثاً وقيمًا، أن يحرصوا الحرص كله على الحرية الشخصية الكيانية الإنسانية المسؤولة، التي وحدها تؤمن تعددية تراثاته وتفاعلها السلمي الخلاّق بعضها مع بعض. بإمكان الموارنة أن يتساهلوا في كل شيء أو يتفاوضوا حول أي شيء ما عدا هذه الحرية الشخصية الكيانية. بدونها لا وجود لهم وحتى لا معنى لوجود لبنان، حتى إن وُجد. ووجوده عندئذ كعدم وجوده تمامًا. وعندما يتساوى الوجود وعدمه، ينعدم. أما بوجود هذه الحرية، قائمة مضمونة ثابتة، فباستطاعتهم مع الزمن أن يستعيدوا كل شيء تساهلوا به أو تنازلوا عنه. أما بدونها فما يملكون، أو يظنون أنهم يملكون، سيخسرون.
-ثالثاً: مجتمع تعددي
أعطي الموارنة بلدًا مجتمعه حر، تعددي، والمسيحية فيه حرة. هذا شيء كثير، خاصة في الشرق الأوسط، ولذلك يُطلب منهم الكثير الكثير.
يُطلب منهم، وهم مقدّرو الحرية الأُوَل وعاشقوها، ألا يعملوا شيئًا، أو يقبلوا بشيء، يؤول الى تقليص حرية لبنان، بل أن يعملوا كل شيء لتمتين هذه الحرية وتعميقها وجعلها أكثر أصالة ومسؤولية.
يُطلب منهم، وهم العارفون الأُوَل لخطورة الاحترام المتبادل، أن يشددوا على هذا الاحترام ويمارسوه بالفعل في صلاتهم مع جميع فئات لبنان. ممارسة هذا الاحترام الصادقة ليست أمرًا آليًا ذاتيًا طبيعيًا: إنها كمالٌ موهوبٌ من فوق. وهذا “الفوق” يعرفونه جيدًا، الذي سمعوه آلاف المرات يقول لهم: “أحبِبْ قريبك حُبَّك لنفسك”، بل “أحبُّوا أعداءكم، باركوا لاعنيكم، أحسِنوا الى مُبغضيكم”.
يُطلب منهم، وهم الجسم المسيحي الحر الأُوَل في لبنان، أن يحرصوا أشد الحرص على المسيحية الحرة، ليس لهم فحسب بل لكل فئة مسيحية أخرى. المسيحيون الآخرون مسيحيون مثلهم تمامًا، ومن حقهم أن يكونوا في مسيحيتهم أحرارًا مثلهم تمامًا.
أن تكون المسيحية حرة بالفعل، لا بالإيهام والإدعاء الكاذب، في الشرق الأوسط فقط في لبنان، حرة كما هي حرة في أوروبة وأميركة تمامًا، إنّ هذا لأمرٌ في منتهى الخطورة في هذا الزمن. ليتنا ندرك مغزاه، ليتنا ندرك ما هو مطلوب منا بشأنه، ليتنا نعرف ونقدر تعجُّب أرفع النفوس في العالم لمجرد وجوده! مجرد وعيه يوحي بأن لبنان مميّز تمامًا ليس في شؤون تافهة بل في أدق الشؤون وأخطرها. إذا سقطت المسيحية الحرة في لبنان
ـ ولبنان آخر معقل لها في المشرق ـ انتهى أمرُها في الشرق الأوسط كله، بل في آسية وإفريقية. هذه مسؤولية لا أجسَم منها ولا أخطر! والموارنة هم المسؤولون الأُوَل عنها أمام العناية الإلهية. هل يعون هذه المسؤولية بالفعل؟ هل يقدرون خطورتها المتناهية؟ هل يفقهون مغزى أنها أوكلت إليهم؟
-رابعًا: مجد لبنان… لهم
أُعطيَ الموارنة بكركي. بكركي مركز روحي فريد في الشرق الأوسط. الكل يتطلعون الى قيادته وتوجيهه. باستطاعة هذا المركز الكبير جمع شمل الموارنة وأكثر من الموارنة. أثره يُلمس إذا تحرك، وقد يُلمس أكثر إذا لم يتحرك، أو إذا تحرك بما لا يتكافأ مع قدر التحدي. أما نجاعة التحرك فتتوقف على العيش على مستوى لحظة التاريخ الحاسمة. لا يكفي مجرد الحفاظ على الرعية والأعراف والتراث، لا يكفي مجرد البقاء والاستمرار. الحاسم اليوم وعيُ الحركات المصيرية الصاخبة في العالم وعيًا مسؤولاً تامًا، وتوظيفُها، أو توظيف ما أمكن منها، في سبيل التراث والبقاء.
بكركي من الأهمية بحيث إذا خرِبَ لبنان وبقيت هي سليمة معافاة قوية، ماسكة بيد من حديد بزمام دعوتها التي أُنيطت بها أزليًا، فباستطاعتها وحدها أن تعيد تعمير لبنان. أما، لا سمح الله، إذا خربت بكركي أو وَهَنت أو حلّ بها سقم ما، فلبنان وحده لا يستطيع إغاثتها كي تستعيد عافيتها وتبني ذاتها من جديد. وإذا كان لبنان خرِبًا فقد لا يستطيع أن يُعمِّر نفسه بنفسه إذا كانت بكركي أيضًا خرِبة. أي مؤسسة أخرى في لبنان يصح فيها هذا القول؟
وإذا قدرنا ماذا يعنيه لبنان تاريخيًا وعالميًا، تجلّى لنا مركز بكركي الفريد، وتِبعَتُها العظمى، في لبنان وفي العالم.
أما أسباب تفرُّد بكركي بهذا المركز العظيم فتعود الى طبيعة المارونية والموارنة، والى تاريخهم وتمركزهم في هذا الجبل، والى مجتمعهم المتلاحم المتراص، والى تنظيمهم المدني والكنسي. كل من هذه العوامل يستدعي بحثاً خاصًا مستفيضًا. بكركي مؤسسة حتم إفرازها تاريخ الموارنة، وطبيعتهم، وخبرتهم الكيانية، ومعاناتهم ومعاناة مسيحيي هذا المشرق الصاخبة المأساوية عبر الأجيال، المعاناة التي لم تستقرّ يومًا، وقد يكون قدرها أن لا تستقر أبدًا.
إذا شاءت العناية أن تمثِّل بكركي دورها المرسوم، وإذا استجابت بكركي لهذه المشيئة، فباستطاعتها أن تكون العامل الحاسم في مصير لبنان وفي مصير أكثر من لبنان. هذا الدور الحاسم يستدعي منتهى الحكمة والحزم والإقدام والتضحية والتواضع. وعلى أية حال، فإن الموارنة أعطوا بكركي، وهي شيء كثير، ولذلك يُطلب منهم ومن بكركي الكثير.
-خامسًا: التراث الآرامي
أعطي الموارنة تراثاً آراميًا سريانيًا عريقاً. يربطهم هذا التراث، تاريخيًا وثقافيًا ودينيًا، بمتبقيّات الحضارة الآرامية العظيمة في هذا المشرق، التي تشمل، بين الأحياء، الآشوريين والسريان والكلدان والنساطرة واليعاقبة وغيرهم. إنها حضارة من أهم حضارات المشرق.
الحضارة السريانية الآرامية حضارة عظيمة عريقة. تعرفها وتنقب عنها وتحترمها وتدرسها وتدرِّسها جامعات روسية وألمانية وفرنسية وبريطانية وأميركية. وهي تشكل، فوق ذلك، تراثاً لا يزال حيًا (والتراث التراث هو التراث الحي فقط، إذ ما ليس بحيّ هو، طبعًا وبكل بساطة، غير موجود) في مجتمعات حية قائمة في الشرق الأوسط ومنتشرة في العالم. مَنْ أولى من الموارنة بإحاطتها بالاحترام والتكريم والتقدير والدراسة والإحياء؟
إنها معطاة لهم. إنها حية قائمة في صُلبهم. إنهم مسؤولون عنها قبل سواهم، ليس فقط بقصد دراستها تاريخيًا نظريًا فضوليًا، كما يصنع الأوروبيون والغربيون على العموم، بل بقصد ربطهم، حياتيًا ثقافيًا روحيًا ـ وهم المجذَّرون فيها ـ بمتبقيّات هذه الحضارة في الشرق وفي الانتشار الحي لها في العالم.
-سادسًا: الليتورجيا المارونية
أعطي الموارنة طقسًا ليتورجيًا عظيمًا. لم أتعرّف على الليتورجية المارونية بشكل يمكنّني من تقديرها إلا منذ بضع سنوات، وأنا حتى الآن أفهم وأتذوّق وأوحد نفسي مع ليتورجية الذهبي الفم الأرثوذكسية وأدخل في صميمها أكبر بكثير من تذوّقي ودخولي وتوحيد نفسي مع الليتورجية المارونية، لأني وُلدت في الكنيسة الأرثوذكسية المقدسة وترعرعت في أحضانها. لكني أعتقد أني أخذت أفهم الطقس الماروني والروحانية المارونية بحيث أصبح بإمكاني إبداء رأي، ولو متحفِّظ، فيهما.
عبقرية هذا الطقس وهذه الروحانية شعبيتهما. ينبعان من الشعب ولا يهبُطان عليه من فوق. بهذه الشعبية الحميمة تتميّز الليتورجية المارونية عن الليتورجية الأرثوذكسية. في هذه الأخيرة، حين يُرنَّم القداس بأكمل وجه، تتنسّم مجد بيزنطية الأمبراطوري، أما القداس الماروني فتجسيد رائع عفويّ لقلوب الشعب ومشاعره. الشعب المؤمن الصبور، لا الأمبراطرة ولا البطاركة ولا اللاهوتيون، يمجّد المسيح. لا تشعر أنك في حضرة أي قيصر أو أي بطريرك، حتى لو كان القيصر أو البطريرك حاضرًا. تشعر أنك بين الأرامل واليتامى، بين العمال والفلاحين، بين الخطأة والتائهين، بين مساكين الروح وودعاء النفس.
هذه عظمة الطقس الماروني، شعبيته، ديمقراطيته، عفويته، بساطته، خلوُّه من أي عظمة بشرية، اشعاره نفس المتعبّد بأنها هي مبدعته وقائلته. الطقس الماروني يوحي تشبثاً واكتفاء بما أنتجه هذا الشعب وهذه التربة، كأنه يصرخ في وجه الهيلينية: أنا لست بحاجة إليك، إني ألوَّث إذا غزوتني! الطقس الماروني صرخة استقلال تام عن كل أثر ثقافي نافذ إليه من الخارج. استقلالية الموارنة السياسية الرائعة هي ذاتها تتجسد في استقلالية الطقس الماروني. الاستقلاليتان تنبعان من مصدر واحد: الاكتفائية المارونية الأصلية.
الاستقلاليتان تتعانقان وتتكاملان. هذا التعانق المتكامل بين الاستقلال السياسي والاستقلال الطقسي هو الذي مكّن فيهم عشقهم للحرية. أية فئة أخرى في لبنان، بل في هذا المشرق كله، كان بإمكانها الحفاظ على الحرية الشخصية الكيانية كما صنع الموارنة بالفعل؟ وسبب ذلك اكتفائيتهم السياسية واكتفائيتهم الطقسية، المنحدرتان من اكتفائية كيانية أصلية واحدة.
المطلوب أن يقدر الموارنة عظمة تجذر طقسهم في التراث الشعبي المحلي وقيمة هذا التجذر، أن يحافظوا عليه ويرعَوه لقيمته في حد ذاته ولأنه هو القمينُ بتمكين الموارنة من حب الاستقلال والحرية، أن يروا فيه قوة ديمقراطية هائلة نابعة من تحت، من نفوس المؤمنين، أن يوظفوا هذه القوة المعطاة في سبيل مجد المسيح والكنيسة، وأيضًا في سبيل لبنان من أجل المسيح والكنيسة، وأن يروا كيف أن المسيح ومريم باركا هذا الشعب في بساطته العظيمة البعيدة عن كل فلسفة وتفلسف، وفي تعبّده الصادق القلبي لهما، وتعلقه بهما.
هذا تنوّع الكنيسة الجامعة الواحدة العظيم، تنوّع يسمح ويُرَحِّب بكل عطاء ثقافي محلي، شرط ألا يناقض معطيات الوحي وتحديدات العقيدة. والكنيسة عرفت كيف تنقّي التراث اليوناني والتراث الماروني الأرامي السرياني من شوائب الوثنية في التراثين، وتقدمها ذبيحة طاهرة ذكية لمجد المسيح.
-سابعًا: العلاقة برومية
أعطي الموارنة هذا الارتباط الوثيق برومية. التراث المسيحي الشرقي الأرثوذكسي مفتوح للأرثوذكسية بتمام كماله، بينما المارونية، بالإضافة الى التراث السرياني الآرامي الشرقي، مفتوحة الى التراث الغربي المسيحي الروماني. المارونية ليست مفتوحة الى التراث الأرثوذكسي الشرقي انفتاحها الى التراث الروماني الغربي. رومية، بما تعنيه عالميًا وتراثيًا، خلّصت الموارنة من أي انعزالية محض محلية أو شرقية. إنه ثراء هائل، أن ترتبط الشرقية السريانية، على محدوديتها، بالغربية الرومانية بعالميتها اللامحدودة.
علاقة الموارنة برومية هي التي حفظتهم من أي انحراف عقائدي. فضل رومية على الموارنة فضل لا يُقدّر، وردهم على هذا الفضل وفاؤهم لها. رومية فتحت أمامهم آفاق الإنسان والتاريخ والعالم، وبذلك دخلوا الى حد بعيد في التراث الإنساني العالمي الواحد المتراكم. والموارنة، بفضل رومية، يعرفون العالم، زمنيًا ومكانيًا، ومخافتهم تركّز على الله والحقيقة فقط.
-ثامنًا: التاريخ الموحد
أعطي الموارنة تاريخًا موحّدًا، منفصلاً، قائمًا في حد ذاته، محدّد المعالم. لا تتمتع أي فئة أخرى في لبنان، بل لربما في أوسع من لبنان، بهذه الصفة المُعطاة. لم يُكتب تاريخ موحّد لأية فئة أخرى بالدقة والتفصيل والتواصلية التاريخية العريقة غير المتقطعة، التي كتب بها تاريخ الموارنة، وقد لا يكون بالإمكان وضع تاريخ لها بنفس الدقة والتواصلية، إذ قد يكون أن ليس لها تاريخ بنفس المعنى. ليس هذا من سبيل الصدف. تصوّر تاريخ السنّة في لبنان، أو تاريخ الشيعة، أو تاريخ الدروز، أو تاريخ الأرثوذكس، أو تاريخ الكاثوليك الملكيين. بالطبع يمكن لهذه التأريخات أن تُكتب، لكن هل تستند بالفعل الى تاريخ حقيقي؟ إن هذه التواريخ جميعًا لا يمكن تصوّرها بالوحدة والتحديد، والبعد والعراقة التاريخيين، وبالتواصلية، التي يُتصوّر بها تاريخ الموارنة.
ليس عبثاً ولا باطلاً، وليس هباءً ولا سدًى، وليس للاشيء ولا للاعلة أو سبب، أن الموارنة وُجدوا، وأنهم يتمتعون بهذا التاريخ الموحّد المتواصل الفذ لألف وخمسمئة سنة. وجود هذا التاريخ، وبالتالي وجود الموارنة ينطوي على سر. أعطوا الوجود، وهذا شيء كثير، وبالتالي يُطلب منهم الكثير. وإذا تأملت كل ما أعطوه بعد الوجود، ومع الوجود، وفوق الوجود، لخلصت الى أن ما يُطلب منهم هو كثير كثير .
-تاسعًا: العلاقة مع العرب واليهود
بسبب سريانيتهم، أعطي الموارنة، فوق إمكان ربط أنفسهم بالعالم السرياني الحي، أن يكون أقرب الناس، مزاجيًا وتراثيًا، الى العرب واليهود معًا. اللغة أهم ظاهرة حضارية، لأنها بأعمق معانيها هي الحياة، تُعيّن الجذور والأصول والتراث، تُعيّن وشائج القربى.
المؤمن لا يؤمن بالصدفة والقدر، المؤمن يرى، بالإيمان، العناية وراء كل شيء وفوق كل شيء وأمام كل شيء. يؤمن بوجودها حتى في حال جهله لمشيئتها تمامًا، بل بالضبط في حال هذا الجهل. يؤمن بها ويصبر على تجلي حقيقتها. يعرف أن لكل تجلِّ وقته وزمنه. لماذا بقي الموارنة حريصين على تراثهم الآرامي؟ هل هي مجرد الصدفة التي أبقتهم؟ هل هي مجرد طبيعة الأشياء التي نفقهها بالعقل التي أبقتهم؟ هل هو مجرد قبوعهم في هذا الجبل المنيع؟ المؤمن لا يرتاح لأي من هذه التعاليل.
-عاشرًا: القدرة على العطاء
في العطاء عظيمين، أي حقل لميُعطوا فيه، أي نطاق لم يحتلوه ولم يصولوا ويجولوا في رحابه؟
من أسهم في النهضة العربية الحديثة في المئتي سنة الماضية في شتى الحقول أكثر من الموارنة؟
من اتقن اللغة العربية وعرفها في أغوار عبقريتها في العالم كله، كما اتقنها وعرفها في عهدنا أمين نخله وفؤاد افرام البستاني؟
أي شعر عربي يقرب من شعر سعيد عقل؟
أي دائرة معارف عربية تقرب، في سعتها وحريتها وعدم خوفها من قول الحقيقة عن كل شأن وفي كل باب، من دائرة معارف فؤاد افرام البستاني؟
من أسهم في ترجمة روائع المؤلفات الكلاسيكية العالمية الى العربية في العالم كله أكثر من الموارنة؟
من ترجم توما ـ وتوما هو من هو ـ الى العربية غير الموارنة؟ بل من كان بمقدوره أن يفكر بترجمة توما من العالم العربي كله غير مسيحيي لبنان وخاصة الموارنة؟
من عُرف في العالم العربي كله في الأدب العالمي أكثر من جبران؟
الرسامون كثر، لكن جبران وصليبا الدويهي وقيصر الجميّل يحتلون مركزًا رفيعًا خاصًا.
-حادي عشر: كنز الوصايا
يوجد مُعطًى ويوجد معطٍ. الله وحده هو المُعطي والمُعطى في آن، الله فقط هو مُعطي نفسه، أما الإنسان فلا يعطي نفسه، يعطي الإنسان من فضْل ما أعطيه. ومعطي الإنسان هو الله.
ليس أمرا تافهًا أن يُعطى الموارنة، ونُعطى جميعًا معهم:
هذا الجبل الشامخ الفريد العظيم،
شعب لبنان بتراثه وقيمه،
بلدًا مستقلاً، مجتمعه حر تعددي،
بكركي، بكامل ما عنته وتعنيه،
تراثاً آراميًا سريانيًا عريقاً،
طقسًا ليتورجيًا عقائديًا وثيقاً برومية والغرب،
تاريخًا خاصًا موحدًا منفصلاً قائمًا في ذاته،
أن يكونوا أقرب الناس، أصلاً ومزاجًا وتراثاً، الى اليهود والعرب، وحيوية وخصبًا في العطاء فريدَين.
هذه العطايا العشر، في كل واحدة منها وفي مجموعها، تشكل كنزًا من القيم والإمكانات يكاد يكون فريدًا في العالم كله. تأملها بإنعام نظر تام يكشف عظمة التبعة الكيانية المسؤولة التي يحملها الموارنة. هذه العطايا العشر العظيمة، لم يُعطِها الموارنة لأنفسهم. إن “أبا الأنوار”، من جوده العلي، هو الذي أعطاهم إياها. حريٌّ بهم، إذن، أن “لا يتكبروا” و “يتباهو” كأنهم “لم ينالوها”.
ما أسهل التفلسف على الموارنة! مَنْ لا يتفلسف عليهم اليوم؟ مَنْ مِنْ أعداء لبنان وحرياته وقيمه لا يعاديهم ولا يحاول تسويدَ اسمهم وتفكيكهم بعضهم من بعض؟ إن هذا لفخرٌ لهم. إنه دلالة دامغة على مركزهم وأهميتهم. ومع ذلك هم صامدون. “يا جبل ما يهزّك ريح!”.
وقد يكون سهلاً كذلك تحليل ما أُعطوه. وما محاولتنا هنا، على حدودها ونقائصها، إلا أحد التحاليل الممكنة.
المهم ليس تحليلهم ولا التفلسف عليهم بل أن يتساءل اللبنانيون الآخرون، غير الموارنة:
1) هل نقدر بالفعل، بلا تحيُّز ولا وراب ولا حكم مسبق، ما أعطي للموارنة حق قدره؟
2) أيًا كان ما أعطيه الموارنة، فماذا أعطينا نحن؟
3) كيف نقدم أو نوظف ما أعطيناه نحن عطاء منا؟
4) كيف نسند الموارنة في ما أُعطوه وكيف نصبّ ما أعطيناه نحن مع عطائهم في سبيل الحقيقة والحرية والإنسان والقيم الأخيرة ولبنان؟
التحليل النقدي، سواء أوُجِّه الى الغير أم الى الذات، قد ينقلب الى مَرَض. أعرف أناسًا يقضون يومهم كله في النقد والتحليل والإفناء والتهديم، وليس لديهم مشروع عملي واحد يقترحونه. يتلذذون بالإفناء ولا يعرفون لذة البناء. عزلوا أنفسهم في زاوية الابتعاد عن تيارات الشعب الفاعلة. اغتربوا فكريًا وأحيانًا أيضًا مكانيًا. شاركوا في هذا الحظ الذي انتهوا إليه وهم عنه في النهاية مسؤولون. المهم أن نعيَ الإيجابيات وأن نكون إيجابيين نحن. المهم أن لا نقبع بشكل مَرَضيّ في السلبيات.
ليس أسهل من تبيان نقائص الموارنة، وهم أنفسهم في تبيانها كل يوم مسرفون.
وأحيانًا أشفق عليهم في تمزيقهم لأنفسهم وانبري لتبيان إيجابياتهم وإنجازاتهم وإمكاناتهم الهائلة، وكل نقد يُقدَّم إليهم بروح إيجابية يتقبلونه شاكرين. وقادتهم ومفكروهم الكبار يعرفون أوهانهم تمامًا ومع ذلك يبقون بأنفسهم وقدراتهم وإمكاناتهم بالنسبة للبنان وقيمه الأخيرة واثقين وإليها مطمئنين. وهذه عظمتهم الكبرى.

Al Qaida and the Hariri

“Al-Qaida in Lebanon,” by Fidaa Itani
Tuesday, February 5th, 2008
By Fidaa Itani
Le Monde diplomatique

http://mondediplo.com/2008/02/02lebanon

Last year the Lebanese army besieged the Palestinian camp of Nahr al-Bared, where a previously unknown organisation, Fatah al-Islam, was dug in. These events, like attacks on the UN Interim Force in Lebanon (UNIFIL) reflect the appearance of radical Sunni Islamist networks - some linked to al-Qaida, which is now treating Lebanon as a key base, says Fidaa Itani.

“We were forcibly thrust into a battle that does not concern us. I would rather not have had to fight the Lebanese army,” said Shahin Shahin, a Fatah al-Islam military commander, to a negotiator during the siege of the Palestinian refugee camp of Nahr al-Bared by the Lebanese army. It was not then yet known that he was a son of Osama bin Laden and a high-ranking al-Qaida official. His misgivings about the fighting reflected his organisation’s ambivalence towards Lebanon — whether to see the country as a battleground on which to confront the United States and its allies, or just as a rear base for the training and transit of al-Qaida operatives.

Two days after the army gained control of the camp, on 4 September, the head of Lebanese military intelligence, Georges Khoury, acknowledged that the Fatah al-Islam combatants were members of al-Qaida. But the roots of the organisation in Lebanon reach deeper into the past. In the 1990s, Lebanese courts found Salafists guilty of forming terrorist cells linked to al-Qaida. The militants were Lebanese following the example of Salem al-Shahal, who started Lebanon’s first Muslimun (Muslim) and Shabab Muhammad (Youth of Muhammad) groups in Tripoli in 1974. Shahal tried to impose sharia in the city, starting by attempting to prevent young people going to the cinema. His influence spread to several Syrian towns, but at the time Salafist values lacked solid roots.

In those days the Sunnis were middle class traders, shopkeepers and civil servants, or illiterate country people. They expressed their support for Arab nationalism and the Palestinian struggle by joining Nasserite or leftwing movements. However, several Sunni groups moved closer to radical Islamism after Syrian troops occupied Lebanon in 1976, bringing repression with them. At the same time the influence of the Syrian branch of the Muslim Brotherhood started to increase, threatening the regime in Damascus with armed incursions by its military wing.

When the civil war in Lebanon ended in 1989, with the signature of the Taif accord, the Salafists, whose influence was still only limited, mainly targeted other Islamic organisations, al-Ahbash or the Association of Islamic Charitable Projects (AICP). These attacks were an opportunity for the Salafist groups to perfect their intellectual and missionary skills, recruiting in many towns and villages. They were particularly successful with middle-class graduates, as well as with students of theology who had been in Saudi Arabia and stayed in contact with radical ulema there. But the groups still lacked cohesion, the best known being al-Hidayah wal-Ihsan (Preaching and Charity), which was reorganised by the son of the movement’s founder, Dai al-Islam al-Shahal.

On 31 August 1995, one of these groups assassinated Sheikh Nizar al-Halabi, the head of the AICP, and caused a stir. It was the first time that a Salafist group had eliminated an opponent. Members of the organisation confessed to committing the murder and persisted in taking exclusive responsibility to the end. However, the Lebanese authorities and Syrian intelligence (which controlled the country) chose to pin the crime on Abdul Karim al-Saadi (aka Abu Mahjen), the Palestinian leader of Asbat al-Ansar, which was based in the Ayn al-Hilwah refugee camp, near Saida in southern Lebanon. In 1999 the same group, originally formed by veterans from the war in Afghanistan, was blamed for the assassination of four judges in Saida central court.

Point of departure

At this point links between the Salafists and al-Qaida started to develop. An organisation that was probably Chechen, and certainly connected to Bin Laden, asked Bassam Kanj (aka Abu Aisha) to help infiltrate Muslim combatants into Israel. In 1988, Kanj had given up his studies in the United States, and taken a crash course in global jihad in Afghanistan. Following the request from al-Qaida he set up the Dinniyeh organisation, but asked for two years’ grace to establish it as an anti-Israeli resistance force, alongside Hizbullah.

In May 2000, Russian negotiators, who were supervising the Israeli withdrawal from South Lebanon with the Syrians, gave the Lebanese and Syrian authorities a recording of a conversation between Kanj and Chechen mujahideen, which led to a Lebanese army raid on Dinniyeh on New Year’s Eve 2001. At the same time the Syrian authorities, operating on the other side of the border, arrested radical Islamists, confirming the network’s trans-national nature.

Al-Qaida waited till the US invasion of Iraq in March 2003, before openly calling for units to be set up in Lebanon. But al-Qaida also operates as a form of franchise, with a far from centralised organisation, leaving considerable freedom of movement to local units. It was well established by the end of 2005 when the Lebanese authorities first succeeded in catching the members of a network, subsequently referred to as the “Network of 13,” led by Hassan Nabaa, a Lebanese national. The group, which also comprised Saudis, Syrians, and Palestinians, supported al-Qaida and the Iraqi resistance movement, operating in Lebanon and Syria where it clashed on several occasions with the secret service, particularly in border zones. It is said to have shot down a Syrian helicopter.

The arrests prompted a controversy because the prisoners’ confessions contained details of their involvement in the assassination of the former prime minister, Rafik Hariri, on 14 February 2005. But there is doubt about how the confessions were obtained, and the group’s alleged link with the young Palestinian Ahmad Abu Adas, who claimed responsibility for the suicide attack on Hariri in an earlier video recording.

In Spring 2006, there was a split in Fatah al-Intifada, an organisation with close links to the Syrian regime that broke away from Yasser Arafat’s Fatah in 1983. About 70 of its members joined a Palestinian officer of Jordanian origin, Shaker al-Absi (Abu Ali), setting up Fatah al-Islam. The dissidents dispersed to Palestinian camps: Burj al-Barajneh (southern suburbs of Beirut), Ain al-Hilweh (Saida), Shatila (Beirut) and the two camps at Badawi and Nahr al-Bared, in the north. They were joined by some 50 militants led by Shehab al-Qaddur (Abu Hurayra), a Lebanese who spent most of his life undercover, after being arrested by the Syrians in Tripoli in 1986 when he was 14.

From the outset Fatah al-Islam was supported by the jihadist representative at Ain al-Hilweh, with the assurance of al-Qaida funding. Meanwhile some of its members received training from the military leader of the Jund al-Sham group, also located at the camp. This organisation was started in Afghanistan in 1999 by jihadists from the countries of al-sham (Syria, Lebanon, Palestine and Jordan) and adopted a radical stance.

The war of 2006

In July 2006 the 33-day war between Israel and Hizbullah erupted. The jihadist groups took advantage of the confusion to extend their influence. They also made use of the decision by the Islamic state in Iraq (instituted by al-Qaida) to expel any elements lacking specialist military skills or unable to blend in with the local population. Fatah al-Islam attracted many of these lost soldiers, prompting a hostile response by Fatah and other groups belonging to the Palestinian Liberation Organisation, which wanted to “cleanse” the Ain al-Hilweh camp. The Lebanese army, which had just deployed in force to the south of Litani following the end of the fighting between Hizbullah and Israel, was worried about leaving these jihadists only a short distance from the 12,000 strong UN Interim Force in Lebanon (UNIFIL). Fatah al-Islam decided to take refuge in the north, an area with a Sunni majority, considered friendly.

Several meetings paved the way for this move, not only with the local Salafists but also with members of parliament belonging to Saad Hariri’s Future Movement, concerned about Hizbullah’s growing influence. Al-Absi held talks with a Sunni MP from Tripoli, a doctor who once had leftwing sympathies and who expressed his fear that the Shia Hizbullah might turn on the Sunni. Al-Absi replied that, without entering into conflict with a force fighting Israel, he would not allow anyone to harm the Sunni.

So Fatah al-Islam established itself at Nahr al-Bared, publishing its first statement on 27 November 2006. Meanwhile a large number of combatants connected to al-Qaida passed back and forth through Lebanon, either via the official crossing-points or illegally across the Syrian border. Some dispersed, after a brief stay at Nahr al-Bared, to set up their own networks in areas with a high proportion of Sunni inhabitants. Recent recruits have come from other Arab countries, but also from Russia, Chechnya and Turkey.

At the end of 2006, Ahmad Tuwaijiri, a senior Saudi al-Qaida member, arrived in Lebanon. He met Fatah al-Islam leaders several times, as well as other Salafist groups. Funding flowed in, with public and private donations from Saudi Arabia and Kuwait offered by prosperous businessmen who want to help the jihad.

The various Salafist organisations were also keen to regroup, the better to resist the Shia threat. The political crisis in Lebanon and occasional clashes between Sunni and Shia, and between supporters of the parliamentary majority and opposition, created a favourable context.

The local members of al-Qaida took advantage of the Future Movement’s pressing need for militia to counterbalance Hizbullah. Although it appreciated the risks involved in dealing with fundamentalist factions, Hariri’s party nevertheless adopted this short-term expedient in its struggle with Hizbullah, Syria and Iran. Al-Qaida acted pragmatically, seizing the opportunity to raise funds to recruit dozens of additional combatants, organise more training sessions at Ain al-Hilweh, prepare plans for attacking UNIFIL in the south, and spy on the embassies of western and Gulf countries in Beirut.

A blind eye

Syria opted to turn a blind eye to such activities, leaving its opponents in the Future Movement to suffer the consequences. Syria increased pressure at home, disposing of many militants who subsequently took refuge in Lebanon.

In the first half of 2007, some 20 groups connected with al-Qaida were active, with visits by high-ranking operatives, the influx of combatants, and the departure of affiliated individuals for Europe (France, UK, Netherlands and Germany) once they had completed training. In partnership with Fatah al-Islam, al-Qaida set up a vast network that survived the fighting at Nahr al-Bared intact. It trafficked arms through Syria, purchased others from local dealers and seized PLO stockpiles at Nahr al-Bared.

The situation flared on the night of 19 May, when an intelligence unit of the Internal Security Forces decided to raid an al-Qaida group in Tripoli’s al-Mitayn Street. The men, who were also wanted by the Saudis, were giving technical support to the Iraqi mujahideen. But they were operating under the protection of Fatah al-Islam. Fighting very quickly spread to the camp at Nahr al-Bared. The conflict lasted 106 days, claiming the lives of 170 soldiers, 47 Palestinian civilians and 200 Fatah al-Islam combatants. Although more than 150 leaders and members of the organisation managed to slip away, 40 combatants were killed during the last few days of fighting, most of them executed with a bullet in the back of the head. The army occupied a deserted camp and prevented any civilian or humanitarian organisations from gaining access, even banning photographs in the vicinity. Army bulldozers flattened buildings, covering up any trace of fighting.

In June, a month after the fighting started, the Lebanese security forces discovered that Shahin was Saad bin Laden. He had managed to enter the camp a few days after the start of the battle and became popular with the combatants. The security forces had noticed his arrival in Lebanon a few months earlier. Saad, one of the most active leaders in the operations section of al-Qaida, had set up cells and support units all over Lebanon, in collaboration with al-Qaddur.

Despite the military setback at Nahr al-Bared the Islamist groups linked to al-Qaida have not cut back their activities in Lebanon. They are at work in the Palestinian camp of Ain al-Hilweh, the predominantly Sunni Beka’a valley and poor quarters of Beirut. When I met Shahin six weeks after the start of the fighting, he asked: “Do you really believe that we only have the 500 combatants encircled in Nahr al-Bared?” The assassination of political leaders, and attacks in Beirut and against UNIFIL, attributed to Fatah al-Islam in an army press conference on 4 September, confirm the scale of the organisation in Lebanon. The intelligence service provided further proof, following the arrest of more than 200 members of the Salafist and jihadist movement.

Commentators repeatedly ask why al-Qaida’s second-in-command, Ayman al-Zawahiri, never referred to the battle of Nahr al-Bared, simply blessing the 24 June attack on the Spanish contingent of the UNIFIL in the south. According to Shahin, al-Qaida was unhappy about becoming bogged down in the fighting inside the camp. It was also concerned at Fatah al-Islam’s political isolation, most of Lebanon’s political parties, including the Salafists, having withdrawn their support. The siege reduced al-Qaida’s margin for manoeuvre and prompted the army to carry out hundreds of raids and arrests.

Too high a price

However, as the political crisis in Lebanon grinds on, prompting all the factions to arm and train their combatants, al-Qaida may be able to lurk in the shadow of the largest Sunni group, the Future Movement, which is hiring combatants under the cover of private security companies. Hariri’s organisation has so far assembled about 2,400 militia, and plans to recruit 14,000 more in northern Lebanon alone. But the siege of Nahr al-Bared convinced part of Lebanon’s Sunni elite that an alliance with al-Qaida came at too high a price.

This fighting also prompted growing interest in the Sunni community for the Salafist cause. Christian soldiers damaged some of the mosques in the camp and desecrated copies of the Qur’an, particularly in Roumieh prison where the jihadists are being held. Several websites have appeared, openly proclaiming their support for al-Qaida and glorifying the martyrs of Fatah al-Islam. One writes: “Patience — al-Qaida is back in Lebanon: The end of Nahr al-Bared marks the start of al-Qaida.”

Exhausted by a local conflict with no prospect of a political solution, thousands of young Sunni envy the Shia, who have succeeded in monopolising resistance against Israel. They are pleased to see al-Qaida’s attacks in the West and its (albeit limited) success in Iraq. A new generation is returning to the mosques, drawn by Salafist and jihadist ideas, in the larger context of discredited Sunni authorities, including the Dar al-Ifta (a Sunni religious body), the Islamic solidarity funds and religious courts. These bodies are paying for their support for the Future Movement and for their corruption. There is a feeling of injustice and a lack of any hope of an issue to the conflict with Israel. Al-Qaida may play on both the fear of Shia and Hizbullah, the danger of the Sunni being sidelined, and on anti-US sentiment (whereas the government and official Sunni organisations are seen as Washington’s allies). Some think radical Islam holds the solution to these problems and are consequently prepared to follow al-Qaida.

But al-Qaida — though not necessarily all the groups claiming its support — seems to be treating Lebanon primarily as a rear base, a training camp and secure staging post on the road between Europe and Iraq. It is a place for technical innovation, where the organisation can develop new resources: small, radio-controlled aircraft carrying 30 kilo charges, remote-controlled explosive devices that can withstand the jamming system deployed on US armoured vehicles in Iraq, and even software so that al-Qaida leaders worldwide can communicate over the net and coordinate activities undetected by local intelligence services and the US National Security Agency.

Under these conditions, as Shahin explained, al-Qaida has nothing to gain from involving itself in Lebanon’s domestic strife.

It remains to be seen how the organisation will reconcile such relative neutrality with Zawahiri’s recent condemnation of UNIFIL and the attacks that followed. Will local groups claiming allegiance to al-Qaida agree to steer clear of Lebanese affairs? Whatever the answer, al-Qaida’s future in Lebanon looks secure. — translated by Harry Forster