lundi 22 décembre 2008

The reasons of the Intifada against Fouad Abou Nader were lies - Fifth part-

Dans un communiqué datant du 13 mars 1985 soit le lendemain de l'intifada, Fouad Abou Nader proclama l'autonomie des "F.L.":
« Les « Forces Libanaises » décident de reprendre, à partir d’aujourd’hui, leur autonomie de décision par des mesures adéquates dans les différents domaines politiques, de sécurité, financiers et informationnels. Les « FL » joueront un rôle primordial dans le sauvetage de la société chrétienne et la libération du Liban. Elles n’admettront pas que les négociations et les solutions interviennent sans qu’il soit tenu compte de leurs prises de position. Ceci doit être clair pour tous, sans que cette décision signifie une quelconque hostilité envers qui que ce soit, à l’intérieur ou à l’extérieur ».
« Il existe une nuance déterminée que les « FL » veulent préserver ». « Il est interdit à quiconque de parler au nom des « FL » ou de l’exploiter. Il est interdit à quiconque de penser que le rôle des « FL » se termine quand une bataille prend fin, et que commence une trêve. Les « FL » ont prouvé leur maturité dans la Résistance comme en politique. Elles sont en mesure d’assumer un rôle pacifique aussi bien que militaire ».
Le leader des « FL » promet ensuite « à la collectivité chrétienne qui a tout donné aux « FL », qui a tout sacrifié pour rester libre, indépendante, attachée à la terre, de poursuivre le chemin. C’est également une promesse aux combattants qui ont donné 7.000 martyrs et des milliers d’invalides et qui sont toujours prêts à répondre à n’importe quel défi lancé à notre collectivité ».
« Il est évident que les « FL » pour jouer un rôle national et participer à toute négociation pour la solution de la crise, doivent garder toutes leurs cartes politiques, de sécurité ou autres. Aucune décision ne sera abandonnée, et aucune goutte de sang ne sera épargnée quand il s’agit de préserver le sol. Il n’y aura ni tergiversations, ni concessions, ni perte d’acquis. Notre camp doit être renforcé, notre société doit être rassurée au sujet de son devenir, notre pays doit être libéré. C’est là un engagement que nous prenons envers l’Histoire et l’avenir, envers la conscience, envers la société et nos combattants, envers les réfugiés et les sinistrés, envers les martyrs et les mères des martyrs ».

Dans une interview à la chaîne ABC le 16 mars 1985, Fouad Abou Nader déclara : « Le soulèvement des « Forces Libanaises » est le résultat de la confusion au sein de la société chrétienne et des tentatives répétées de limiter sa liberté d’expression, particulièrement en ce qui concerne les garanties sérieuses de sa sécurité, de ses libertés et de ses aspirations. C’est pourquoi, il était devenu nécessaire que les « Forces Libanaises » qui sont l’expression de la conscience sociale chrétienne, reprennent leur autonomie de décision dans toute l’acceptation du terme afin de la remettre entre les mains du conseil chrétien dont la création a été proposée par les « F.L. ». Ce conseil regroupera toutes les forces chrétiennes et prendra les décisions sur des bases démocratiques pour définir l’avenir de la société chrétienne ».
« Notre soulèvement n’est pas un putsch et ne recherche pas la violence ».
« Tout le monde doit comprendre qu’il doit passer par les « F.L. » s’il se mêle de la crise libanaise, les « F.L. » participant aux fondements mêmes de la décision chrétienne ».
« Le président Amine Gemayel est le président de tous les libanais, chrétiens et musulmans et ne peut, de ce fait, se mouvoir en toute liberté et adopter les positions profondes des chrétiens comme nous les entendons ».

The reasons of the Intifada against Fouad Abou Nader were lies - Fourth part-

Les raisons qui avaient été évoquées par Elie Hobeika, Samir Geagea et Karim Pakradouni :

1. La volonté du président Amine Gemayel, d’Elie Karamé et de Fouad Abou Nader de supprimer les Forces Libanaises.
2. Les négociations entre le président Amine Gemayel et la Syrie.

D'autre part et pour rappel,

Commandant en chef des Forces Libanaises, Fouad Abou Nader souhaitait l'intégration des Forces Libanaises dans la légalité militaire [1] dans le cadre du document de travail sur l'avenir des FL [2] présenté par son prédécesseur Fady Frem le 9 septembre 1982 et avalisé par Bachir Gemayel [3]. Malheureusement, il se heurta à l'opposition du président Amine Gemayel (qui souhaitait dissoudre les FL) –c’est d’ailleurs pour cette raison que Fouad Abou Nader déclara « l’autonomie des Forces Libanaises » le 13 mars 1985 au lendemain de l’intifada contre lui- et aux leaders de l'intifada: Elie Hobeika et Samir Geagea (qui cherchaient à utiliser les FL pour assouvir leurs ambitions personnelles). Si ce dernier s'opposa à la dissolution des FL ordonnée par le général Michel Aoun dans les années 1989/90, il les dissout sous l'occupation syrienne à la demande du président Elias Hraoui et remit les armes lourdes à l'armée libanaise commandée par le général Emile Lahoud.

[1] Dans Alain Ménargues, les secrets de la guerre du Liban, Albin Michel, Paris, 2004 : Avant son élection à la présidence de la République, Bachir Gemayel disait : « Elu, j'utiliserai le pouvoir pour raffermir mes bases et mes positions au sein de l'Etat. Les Forces intégreront l'armée et leurs officiers seront nommés à des postes clés. Une unité autonome sera créée directement sous mon commandement. (…). Le devenir de l'institution FL était l'objet de nombreuses discussions entre les membres de l'équipe dirigeante. (…). Il fallait pour le moins transformer sa raison d'être à défaut de la dissoudre. »

Bachir Gemayel avait également déclaré dans la presse : « Un gouvernement Libanais fort a besoin d'une armée libanaise forte. Avec une armée forte, le Liban n'a pas besoin de présence armée étrangère sur son sol. Le peuple Libanais, musulmans et chrétiens, du sud et du nord, ont demandé que seule l'armée libanaise soit en charge de les protéger. J'ai confiance dans la capacité de l'armée libanaise, dans le fait d'étendre la souveraineté du Liban à l'ensemble du pays, sur les 10 452 Km2. Le principal problème de l'armée n'est pas son incapacité à défendre le Liban mais l'absence de leadership et de décision ferme et forte de la part du gouvernement civil. Concernant les milices, elles devront toutes être dissoutes soit par l'intégration (hommes et matériels) dans l'armée libanaise elle-même soit par un retour au quotidien de la vie citoyenne. Les Forces Libanaises cesseraient d'exister en premier en intégrant l'armée. »

Dans Alain Ménargues, les secrets de la guerre du Liban, Albin Michel, Paris, 2004 : « Une constante émergeait dans tous les esprits : les Forces devaient continuer à soutenir voire défendre le futur président. Restait à déterminer de quelle manière et sous quelles conditions. Il était difficile, sinon impossible, d'intégrer purement et simplement les unités de la milice dans l'armée libanaise. Il y aurait une levée de boucliers chez les musulmans et une opposition au sein même de la grande muette. Le chef d'état-major, Fady Frem prônait leur légalisation en tant que corps constitués parallèles à l'armée. Il avait fait étudier différents schémas pour en faire une force spéciale, sorte de garde nationale ou de gardes-frontières. »

[2] Dans Alain Ménargues, les secrets de la guerre du Liban, Albin Michel, Paris, 2004 : « Elles (les FL) doivent perdurer en corps homogènes, affirma Fady Frem. Plusieurs formules sont possibles : Sécurité intérieure, Sécurité d'Etat ou Forces d'intervention comme les CRS en France. De toute manière, la future loi sur la sécurité nationale devra inclure ces trois organismes et elle devra les mettre directement sous les ordres de la présidence. »

[3] Dans Alain Ménargues, les secrets de la guerre du Liban, Albin Michel, Paris, 2004 : « Gemayel donna une mission très précise à son successeur : préparer l'intégration et la légalisation des Forces Libanaises dans les institutions étatiques. Cet objectif atteint, Frem devait devenir conseiller militaire du président de la République. »

The reasons of the Intifada against Fouad Abou Nader were lies - Third part-

Les vraies raisons de l'intifada contre Fouad Abou Nader :

1. La rivalité entre Michel Murr et Amine Gemayel pour le contrôle du Metn-Nord.
2. Le Parti Kataeb dirigé par Elie Karamé et les Forces Libanaises commandées par Fouad Abou Nader laissaient le président Amine Gemayel négocier avec les syriens en tant que président de la République et chef de la décision chrétienne, cela pour ne pas l'affaiblir face à l'"ennemi".
3. La volonté de la part des syriens et des israéliens de contrôler la décision chrétienne.
4. La réduction du budget du Jihaz el-Amn dans le cadre de la réorganisation et de l'évolution des Forces Libanaises et donc l'affaiblissement de la position de son chef Elie Hobeika au sein de celles-ci.
5. La décision concernant le barrage de Barbara suivie de l'expulsion du Parti Kataeb de Samir Geagea.
6. L'opposition de Karim Pakradouni à la direction historique du Parti Kataeb.
7. Les ambitions personnelles d'Elie Hobeika, Samir Geagea et Karim Pakradouni.

The reasons of the Intifada against Fouad Abou Nader were lies - Second part-

Procès-verbal des travaux préparatoires dans le cadre du comité de suivi du Bureau politique des kataeb restreint sur l’unification des Forces Libanaises (octobre 1980)

  1. En attendant que l’Etat libanais reprenne ses fonctions de défense et de sécurité, les Forces Libanaises sont provisoirement considérées comme « une armée de libération » et les forces régulières kataeb comme une « garde nationale ».
  2. Les Forces Libanaises restent théoriquement soumises au Front Libanais avec un droit de veto pour les kataeb et le Parti National Libéral, comme indiqué à l’article 10 du règlement du commandement unifié des Forces Libanaises, à condition toutefois, qu’elles se transforment, dans la pratique, en une organisation soumise aux décisions du Bureau politique des kataeb. Le commandement des Forces Libanaises n’a pas le droit d’entreprendre quelque opération militaire que ce soit, avant d’avoir obtenu l’accord du bureau politique restreint. En revanche, il lui revient de prendre les mesures urgentes nécessaires à la défense du pays ou celle du parti dans les situations exceptionnelles. Son droit s’exerce, par exemple, dans le cas d’une attaque surprise. Il se mettra en règle avec l’organisme cité plus haut dès que possible.
  3. Les Forces Libanaises veillent à ne pas vider le Parti Kataeb de ses forces militaires et à préserver les forces kataeb, de sorte que le kataeb qui adhère aux Forces Libanaises reste actif dans la cellule kataeb dont il dépend. Les Forces Libanaises ne doivent pas créer de divisions géographiques dans les régions et les secteurs, pour ne faire double emploi avec les cellules kataeb.
  4. Individuellement, tout libanais dispose du droit d’adhérer aux Forces Libanaises. Toutefois, par décision du Bureau politique des kataeb, les kataeb adhèrent aux Forces Libanaises en tant que corps constitué et non en tant qu’individus. Le Parti Kataeb offre aux Forces Libanaises les unités centrales actuellement soumises au Conseil militaire comme première contribution, de façon à ce qu’elles constituent le noyau principal des Forces Libanaises. Dans le cas où les Forces Libanaises devraient demander l’aide d’un élément kataeb pour assurer certains services auxiliaires, il conviendrait de recueillir l’accord du président du service de Beyrouth ou du président de la région dont il dépend.
  5. Le principe d’une coordination entre les Forces Libanaises et les forces régulières kataeb sera adopté de façon à ce que les Forces Libanaises jouissent de leur liberté d’action dans toutes les régions et les secteurs conformément aux impératifs militaires. Il leur reviendra d’informer à l’avance les responsables locaux des kataeb. Dans le même temps, les Forces Libanaises n’interviendront pas dans les affaires de sécurité qui concernent ces régions et secteurs sauf dans le cas où ceux-ci le demanderaient ou bien, par décision du Bureau politique kataeb.
  6. Les Forces Libanaises seront chargées de la mise au point d’une stratégie militaire globale. Elles devront préciser le nombre de leurs casernes, leur répartition géographique, leurs spécialités, leurs armes, leurs commandements et leurs effectifs. Ainsi s’effectuera le ramassage des armes lourdes et moyennes dans les casernes en laissant toutes les armes légères réparties dans les cellules, les régions et les secteurs kataeb. Les Forces Libanaises pourront fournir certaines cellules, régions et secteurs kataeb en armes moyennes voire lourdes selon les besoins liés aux batailles en cours ou aux plans militaires. Le commandement des Forces Libanaises informera à l’avance le secrétaire général du Parti Kataeb de sa décision pour la formation des casernes et la désignation de leur commandement.
  7. Les Forces Libanaises doivent œuvrer à augmenter leurs effectifs dans le but d’atteindre 2 000 combattants à court terme : quant au financement et à l’équipement nécessaires, ils seront assurés par le Parti Kataeb. Les Forces Libanaises devront concevoir un projet d’entrainement et le soumettre au Parti Kataeb pour approbation.
  8. L’appellation « Conseil militaire du Parti Kataeb » sera remplacée par « Conseil de sécurité ». La décision n°2893 continuera d’être appliquée.
  9. Un nouveau Conseil des Forces Libanaises sera désigné. Il installera son quartier général dans les locaux du « Conseil militaire » actuel. Le président du « Conseil de sécurité » kataeb sera obligatoirement le commandant en chef des Forces Libanaises unifiées.
  10. En vue d’unifier les Forces Libanaises, le Parti Kataeb adoptera, comme base de négociations avec le Parti National Libéral, le projet approuvé par le Bureau politique le 25/08/1976 sous le n°3450 consistant à former un commandement unifié.
  11. Pour sauvegarder les libertés publiques et privées ainsi que la propriété individuelle, les Forces Libanaises et les forces régulières kataeb, centrales ou non centrales, ne disposent du droit de contrôler et d’arrêter que par l’entremise des services kataeb compétents.
  12. Un sigle unifié sera adopté par tous les membres du Parti Kataeb ou tout autre parti adhérant aux Forces Libanaises.
  13. Aucun barrage de sécurité ne pourra être dressé dans les régions et les secteurs que par ordre du commandant en chef, président du « Conseil de sécurité kataeb ».
  14. Ce procès-verbal restera secret. Il est considéré comme partie intégrante de la décision n°5201 du 10/10/1980. La copie originale sera gardée au secrétariat général du Parti Kataeb pour être appliquée et revue en cas de besoin. Dans le cas où quelque opposition se manifesterait dans l’explication ou l’application de cette décision, il reviendrait au secrétaire général du Parti Kataeb de régler le malentendu.

Bachir Gemayel, Elie Karamé, Georges Saadé, Karim Pakradouni, Antoine Jazzar, Edmond Rizk, Pierre Sayegh.

The reasons of the Intifada against Fouad Abou Nader were lies - First part-

La lettre-mandat signée par le chef d'Etat-major des Forces Libanaises Samir Geagea et adressée au président de la République Amine Gemayel et remise à ce dernier le 7 mai 1985 par Karim Pakradouni. Après s'être emparé de cette lettre-mandat, Elie Hobeika l'utilisa pour se faire élire à la présidence du Comité Exécutif (institution née après l'intifada) des Forces Libanaises le 9 mai 1985.

Monsieur le président de la République,

Pour faire suite à nos conversations sur l' « intifada », sur les affaires nationales, les dossiers politiques et militaires et aussi dans le but de lever toute mauvaise interprétation, nous vous affirmons ce qui suit :

  1. L' « intifada » déclare qu'elle n'a pas de relation avec Israël et qu'elle est prête à prendre des positions et des mesures qui en résultent.
  2. L' « intifada » accepte les orientations actuelles du pouvoir en ce qui concerne l'établissement de relations étroites avec la République arabe syrienne, et elle désire pendre des positions adéquates conformes à ces orientations.
  3. L' « intifada » juge qu'il est indispensable de procéder à des réformes fondamentales des structures politiques et administratives de l'Etat libanais sur la base des postulats reconnus par le gouvernement de l'Entente nationale.
  4. L' « intifada » concède que la souveraineté du Liban, son indépendance et son unité se réaliseront à travers l'accord de toutes les parties sur l'extension de la légalité libanaise à l'ensemble du territoire national et se déclare prête, dans ce contexte, à remettre à la légalité toute son infrastructure.

C'est ce que nous voulons vous affirmer pour contribuer à l'arrêt des combats, à la paix et à la stabilité que mérite notre patrie, le Liban.

Samir Geagea

mardi 9 décembre 2008

Why Geagea's defense strategy based on neutrality is wrong

Geagea has outlined the fundamentals of his proposed defense strategy in a live interview with Sahar Khatib on Future news. He based his defense strategy on the following analogy:"During World War 2, France had a much stronger military than Switzerland, yet France was occupied while Switzerland was spared, suggesting Lebanon adopt neutrality as its defense strategy."

First, to implement neutrality, Lebanon must go out of Taef.

Second,

1) swiss neutrality is inapplicable because it means isolationism and the arabs reject isolationism, that's why we say: Lebanon will take the Arabs side when they get along and will stay on the touch-lines when they disagree. Plus, On 7 June 1950, a Treaty of Joint Defense and Economic Cooperation was concluded between the states of the Arab League
2) swiss neutrality is inapplicable because it is not linked to an international guarantee like it was the case for Austria... International guarantee is absolutely needed for Lebanon to be respected by its neighbors

3) swiss neutrality has been applied through the Lebanese negative neutrality at the time of the 1943 formula... It failed... That's why we propose the positive neutrality: this means this neutrality wouldn't be a withdrawal into itself, but as while retaining a civilizing mind of openness to the world, a protection against the winds and the storms coming from the outside

lundi 1 décembre 2008

Geagea visiting Syria

The key of Beirut


رفيق الحريري لـ"رستم غزالي" لكم أيادٍ بيضاء.بعد 6 اعوام هل تطلب غنوة جلول "البيروتية الأصيلة" مفتاح بيروت المذّهب.


من التاسع من تشرين الأول من عام الفين وإثنان الى التاسع من تشرين الأول لعام الفين وثمانية، ستة سنوات تبدلّت خلالها مواقف ولكن لم تمحى الحقائق.

"يسعدني باسم بيروت ومجلس البلدي في بيروت أن نقدّم لكم مفتاح المدينة عنوان وفاءً وتقدير" بهذه الكلمات اصبحت بيروت في عهدة ضابط المخابرات السوري المنتحر غازي كنعان، تسلمّه الأخير من السراي الحكومية خلال إحتفال رعاه رئيس الحكومة الراحل رفيق الحريري لكنعان لمناسبة مغادرة الأخير لبنان بعدما إستلم ملفه زهاء العشرين عاماً من الإحتلال السوري.

الحريري في حينها قال: "كنت اشعر باستمرار أنكم المدافعين عن لبنان الأوائل عن مصلحة لبنان العليا وكنت أتمنّى أن اجد كثير من الإخوان اللبنانيين بمستوى تفهّمهم لشأن الدولة والحكومة ووضع السياسة العامة والتحديات التي تواجهها".

ويتوجّه الحريري بالكلام الى غازي كنعان: "لكم أيادٍ بيضاء كثيرة في لبنان والشعب اللبناني هو شعب وفيّ، يشكر الذين وفقوا بجانبه في الأيام الصعبة وأنتم ممثلين للراحل الكبير وللأخ الشاب الذي يسير الآن بقيادة سوريا نحو الأفضل. كنتم وستكونون وستستمرون بالقيام بواجباتكم لخدمة بلدكم سوريا ولبنان".

يومها كان الوجود السوري بالنسبة الى سياديي اليوم ضرورياً وشرعياً ومؤقتاً ولم يكن رستم غزالي رجل مخابرات سوري يحكم لبنان كما يصفونه اليوم إنّما هدية سورية على ما وصف الحريري وقتذاك "الهدية التي أهديتمونا إياها هي الأخ رستم غزالي الذي في اليوم الأول لتعريفي به قلت لي أخ غازي سأعرفك إلى أخ لي يدعى رستم غزالة ابو عبدو وهذا الرجل هو أنا. ما زلت أذكر هذا الكلام وقد برهنت الأيام صحته إن كما في السلطة أو خارجها أنكم والأخ رستم كنتم نعم الصديق والأخ الوفي الذي وقف دائماً إلى جانب مصالح سوريا ولبنان. أيضاً هناك شعور بالاطمئنان والثقة بالمستقبل وأن هذا الخط سيستمر بإذن الله بفضل توجيهات سيادة الرئيس بشار الأسد وبخلفكم الذي نعتز بصداقته ومقتنعين بمناقبيته وبقدرته على تحمّل المسؤوليات الموكل بها".

مصادفة في التاريخ حملها تشرين الأول 13 تشرين 1990 الهجوم السوري على قصر بعبدا و9 تشرين 2002 تسلم السوريين مفتاح بيروت المذّهب من السراي، مفارقة تاريخية تكشف حقائق وتنعش الذاكرة وتفضح اشكال النضال وأصحابه الحقيقيين.
اليوم بعدما باتت سوريا في سوريا وبعدما بات شعار حرية سيادة إستقلال معممّا ومقبولاً من الجميع لماذا لا تتحرّك الحكومة للمطالبة باستعادة مفتاح بيروت تزامناً مع إستلام مفتاح السفارات المتبادلة؟ وهل سيتحرّك المجلس البلدي في بيروت لإسترداد ما سلمّه منذ ستة سنوات كي لا تبقى مفاتيح بيروت الممنوعة على غير ابنائها بحسب نوابها في يد السوريين؟

Rafic Hariri : « Au nom des habitants et des responsables de Beyrouth je vous présente les clés de cette ville, symbole de notre fidélité et notre reconnaissance… !»

« J’ai toujours eu le sentiment que vous étiez les premiers défenseurs des grands intérêts du Liban, et j’aurai tellement aimé que les libanais aient votre niveau de compréhension des problèmes de l’Etat, du Gouvernement, de la situation politique générale, des dangers et des défis que le Liban rencontre. Oh frère ! Oh Abou… vous avez des mains blanches sur le Liban, et ce grand peuple du Liban se rappelle du grand frère qui l’a soutenu pendant tous les moments difficiles. Vous ! Vous êtes le représentant du grand disparu (Hafez el Assad) et de notre jeune frère (Bachar El Assad) qui par sa stratégie mène la Syrie vers le meilleur.

Vous avez, vous faites, et continuerez à faire votre devoir au service et envers « votre pays », la « Syrie et le Liban ! »

« Le cadeau que vous nous avez présenté, est bien le frère Rustom Ghazalé, qui, dès le 1er jour a été présenté à moi par vous-même en tant que « frère » !
Les années ont passé, et les jours ont prouvé, quand j’étais au sein du pouvoir ou non, que vous étiez, vous et le frère Rustom, de fidèles amis, des frères, qui ont toujours été du côté des intérêts de la Syrie, et du Liban.

Il existe aujourd’hui un sentiment de confiance dans le futur et à travers cette ligne tracée qui va, si Dieu le veut, continuer, grâce aux orientations établies par Son Excellence le Président Bachar El Assad, et par votre successeur dont l’amitié nous fait le plus grand honneur, convaincus comme nous sommes de sa discipline et sa grande capacité à accomplir au mieux les tâches qui lui incombent. »

Moawad's "Syrian VIP Laissez-Passer" (2004')