dimanche 1 juillet 2007

Michel Murr and the loyalists


Geagea and Murr met on 29 june 2007 at Bkerke.

Dans L’Orient Le Jour du 11 juin 2005 : « Le clou de cette journée, riche en embryons de scandales, aura été les excuses de l’ancien ministre de l’Intérieur, Michel Murr, aux militants aounistes « s’il les a maltraités à un moment ou un autre durant les quinze dernières années ». M. Murr a présenté ces excuses lors d’un meeting électoral organisé en soirée par le parti Tachnag, puis dans le cadre du talk-show animé par Marcel Ghanem, en soirée. Déjà, dans la matinée, de son domicile de Rabieh, le général Aoun avait répondu aux attaques de Nassib Lahoud, qui avait qualifié une alliance avec Murr de « péché ». « C’est un péché de s’allier à Nassib Lahoud », a répondu Aoun, indiquant que M. Lahoud avait été nommé « député par les Syriens en 1991 », et qu’il était « l’un des responsables de l’opération du 13 octobre 1990, en sa qualité de premier ambassadeur du Liban nommé à Washington par le pouvoir de Taef ». Le général Aoun s’en est également pris à Walid Joumblatt, avant de démentir toute alliance avec le PSNS à travers la personne du député Ghassan Achkar. (…). En soirée, à l’antenne de la LBCI, le député Nassib Lahoud devait répondre à ces accusations, précisant qu’il n’avait fait que transmettre des conseils de la part de Washington visant à éviter un bain de sang le 13 octobre 1990, et qu’il avait été défendre Taëf, l’accord qui avait mis fin à la guerre, aux États-Unis. Mais qu’il avait été ensuite le premier à s’opposer aux dérives qui ont suivi Taef, dès 1992. M. Lahoud a ensuite « expliqué au général Aoun ce que c’est que de s’allier avec Michel Murr », rappelant que ce dernier « avait appliqué tous les mots d’ordre de la Syrie au Liban ces dernières années », qu’il « avait participé à tous les cabinets de 1990 à 2000 et réprimait les jeunes aounistes avant que son fils ne prenne la relève », que « la loi de 2000 avait été faite alors qu’il était ministre de l’Intérieur » et qu’il est « un symbole de la corruption ». Nassib Lahoud a évoqué dans ce cadre plusieurs dossiers, comme l’affaire de la banque al-Madina, de Cap-sur-Ville, la fermeture de la MTV, l’incident de Bteghrine, etc. Il a rappelé, de son côté, qu’il avait été le seul député à s’opposer trois fois au mot d’ordre syrien et à voter contre un amendement constitutionnel illégal, qu’il s’était opposé à la loi électorale en 2000, et qu’il s’était opposé dès 1996 à la présence syrienne. (…). Puis, Michel Murr, à travers un appel téléphonique, a indiqué que Nassib Lahoud avait été « l’un des instigateurs de l’opération du 13 octobre 1990 », ce « qui a conduit la Syrie à le récompenser en le nommant député, puis à le placer sur la liste de Michel Murr aux élections de 1992 », alors que lui, en revanche, « était intervenu (au début des années 1990) pour libérer et protéger les généraux aounistes incarcérés en Syrie ». Michel Murr a ensuite indiqué qu’il était intervenu personnellement, avec l’accord de Damas et du président Lahoud, pour « régler la question du retour du président Gemayel » en 2000. « En contrepartie, M. Gemayel devait conclure une alliance (secrète) électorale avec moi », a-t-il ajouté. « S’ils continuent, je vais tous les dénuder », a conclu Michel Murr. Le président Gemayel devait ensuite intervenir pour démentir catégoriquement tous les propos de M. Murr ».

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