« Ecrit par Antoine Najem sur l’agenda de Bachir Gemayel et lu par Bachir à Mohamad Kholi, le lundi 4 mai 1981.
Programme de coopération entre la Syrie et les chrétiens Libanais pour le renouveau et la souveraineté totale du Liban. Principes de base pour les négociations entre les FL et les Syriens.
I- Toute solution au problème Libanais et aux relations entre les deux pays doit être précédée par l’élimination des sentiments de peur et d’appréhension résultants de la guerre. Sans une telle préparation, tout accord est voué à l’échec. Car aucun texte ne peut remplacer une confiance mutuelle. Pour y parvenir, les deux parties s’engagent à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter les affrontements, et dans ce cadre, il est indispensable de :
1- procéder immédiatement au remplacement de l’armée Libanaise de toutes les forces armées déployées sur le terrain (…) ;
2- d’arrêter les campagnes d’information et de donner des directives aux organes de presse des deux côtés afin de promouvoir le calme, l’entente et la concorde ;
3- la Syrie matérialisera le nouvel état de fait en acceptant la représentativité du Front Libanais et de ses forces armées, les options politiques des chrétiens, et les aspirations (non déclarées pour des raisons évidentes) de la majorité des Libanais en général ;
4- la Syrie s’opposera à l’influence de toute partie non Libanaise dans le pays.
II- En attendant que l’armée Libanaise redevienne un instrument de sécurité inspirant confiance à tous les Libanais, un comité spécial doit être chargé de définir les structures, les formules, et les arrangements assurant la sécurité et la paix aux chrétiens. Dans ce contexte, les Forces Libanaises seront utilisées comme instrument de sécurité. La Syrie s’abstiendra de s’y opposer.
III- Afin de réinstaurer l’unité et la souveraineté sur tout le territoire Libanais, la Syrie s’engage à :
1- prendre les mesures politiques et de sécurité nécessaires pour étendre la souveraineté et la légalité graduellement sur tout le territoire Libanais ainsi que l’équilibre politique qui est à la base du Liban (…) ;
2- faciliter la création d’une entente entre les principaux pôles politiques du pays et confier à un commandement militaire Libanais légal la mission d’instaurer la légalité à l’ensemble du pays.
IV- La présence armée Palestinienne est un obstacle majeur face à la réhabilitation de l’Etat et de ses institutions ainsi qu’à la restauration de sa souveraineté et de son autorité. Par ailleurs, force est de constater d’une part l’incapacité du Liban et des pays Arabes à combattre Israël, et d’autre part que la guerre ouverte que mènent les Palestiniens contre Israël à partir du Liban fait porter au seul Liban tout le fardeau du conflit Israélo-Arabe. Il est nécessaire de dissocier les deux crises en appliquant rapidement les mesures suivantes (à titre d’exemples non restrictifs) :
1- dispenser le Liban de toutes responsabilités militaires à l’égard de la cause Palestinienne ;
2- empêcher toute présence armée Palestinienne dans la capitale et ses environs, des villes et des lieux peuplés. Limiter cette présence militaire dans un cadre géographique bien déterminé, ne portant pas atteinte aux droits et à la souveraineté du Liban. Ultérieurement ce sujet devra être discuté en détail.
V. Il est indispensable de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’empêcher que le territoire Libanais ne devienne une source de danger pour la Syrie. Dans ce cadre, une représentation diplomatique mutuelle sera source de sérénité et un moyen efficace pour matérialiser les relations spécifiques entre les deux pays ».
mercredi 4 juillet 2007
lundi 2 juillet 2007
President?
Mount Lebanon Mufti Cheikh Mohamed Ali Jouzou asked on 2nd July 2007 to suppress the post of the Lebanese Republic President.
Omar Karami assails government
"I am with a presidential system because ruling country by three heads is not possible", Karami said."What happened to media is sort of nationalization and that will lead to nationalization of parties to reach one party rule", he said.
January 16 1997
Jumblat Splits with Hariri, Goes Over to Lahoud Camp
Jumblat also said he supports a change of the current government system of parliamentary democracy into one of presidential system under which the president should be a Christian elected by direct public vote every four years, which is similar to the American system.
14 June 03
http://www.naharnet.com/domino/tn/Newsdesk.nsf/Story/71392DD97B837E2442256D4400338ECA?OpenDocument&PRINT
Jumblat: 'Extension Turned Lebanon into Martial Law Police State'
"Taif is over and we have entered into a presidential system of martial law"
06 September 04
http://www.naharnet.com/domino/tn/Newsdesk.nsf/0/f98b7c2edda71ca9c2256f080025b863?OpenDocument&Click=
Hariri Rejects Presidential System, "No One Person Can Rule Lebanon"
Premier Hariri says a presidential system would never work in Lebanon, which cannot ever be ruled by an individual or a single political party.
04 July 03
http://www.naharnet.com/domino/tn/Newsdesk.nsf/Story/29FB5222B5E05F8E42256D58002AC8ED?OpenDocument&PRINT
«L’attribution de la présidence de la République à un membre de la communauté maronite doit être regardée non seulement comme une règle de droit constitutionnel (ce qu’elle n’est pas véritablement) ou une exigence du Pacte National, mais comme la condition à l’existence du Liban en tant qu’Etat indépendant et souverain. Si le Liban, dans le monde arabe, est la partie des minorités, il faut qu’il soit gouverné par un minoritaire, quel que soit le nombre des membres de sa communauté. Il y a là un mécanisme qui participe d’une politique de protection des minorités d’Orient, d’où son caractère hautement stratégique. Le principat maronite, comme on pourrait appeler une telle situation, n’est donc pas un privilège accordé aux maronites, comme on le déclare quelquefois, mais un gage mis entre leurs mains par la communauté majoritaire au plan régional, en garantie de l’indépendance du pays contre les visées expansionnistes et unionistes (et il y en a) des autres pays de la région. La nuance est importante : un privilège comporte des avantages à son bénéficiaire aux dépens d’autres parties, un gage sert à assurer à son détenteur la sauvegarde de ses droit ».
Bachir Gemayel
« Un seul Liban, et non pas deux » « mais avec une seule tête et non pas deux ».
Bachir Gemayel (2 avril 1982 à Beit Mery).
Sleiman Franjieh Senior stated that taef is OK if the maronites can get the sunni position (PM position) not the presidency.
Omar Karami assails government
"I am with a presidential system because ruling country by three heads is not possible", Karami said."What happened to media is sort of nationalization and that will lead to nationalization of parties to reach one party rule", he said.
January 16 1997
Jumblat Splits with Hariri, Goes Over to Lahoud Camp
Jumblat also said he supports a change of the current government system of parliamentary democracy into one of presidential system under which the president should be a Christian elected by direct public vote every four years, which is similar to the American system.
14 June 03
http://www.naharnet.com/domino/tn/Newsdesk.nsf/Story/71392DD97B837E2442256D4400338ECA?OpenDocument&PRINT
Jumblat: 'Extension Turned Lebanon into Martial Law Police State'
"Taif is over and we have entered into a presidential system of martial law"
06 September 04
http://www.naharnet.com/domino/tn/Newsdesk.nsf/0/f98b7c2edda71ca9c2256f080025b863?OpenDocument&Click=
Hariri Rejects Presidential System, "No One Person Can Rule Lebanon"
Premier Hariri says a presidential system would never work in Lebanon, which cannot ever be ruled by an individual or a single political party.
04 July 03
http://www.naharnet.com/domino/tn/Newsdesk.nsf/Story/29FB5222B5E05F8E42256D58002AC8ED?OpenDocument&PRINT
«L’attribution de la présidence de la République à un membre de la communauté maronite doit être regardée non seulement comme une règle de droit constitutionnel (ce qu’elle n’est pas véritablement) ou une exigence du Pacte National, mais comme la condition à l’existence du Liban en tant qu’Etat indépendant et souverain. Si le Liban, dans le monde arabe, est la partie des minorités, il faut qu’il soit gouverné par un minoritaire, quel que soit le nombre des membres de sa communauté. Il y a là un mécanisme qui participe d’une politique de protection des minorités d’Orient, d’où son caractère hautement stratégique. Le principat maronite, comme on pourrait appeler une telle situation, n’est donc pas un privilège accordé aux maronites, comme on le déclare quelquefois, mais un gage mis entre leurs mains par la communauté majoritaire au plan régional, en garantie de l’indépendance du pays contre les visées expansionnistes et unionistes (et il y en a) des autres pays de la région. La nuance est importante : un privilège comporte des avantages à son bénéficiaire aux dépens d’autres parties, un gage sert à assurer à son détenteur la sauvegarde de ses droit ».
Bachir Gemayel
« Un seul Liban, et non pas deux » « mais avec une seule tête et non pas deux ».
Bachir Gemayel (2 avril 1982 à Beit Mery).
Sleiman Franjieh Senior stated that taef is OK if the maronites can get the sunni position (PM position) not the presidency.
dimanche 1 juillet 2007
Michel Murr and the loyalists
Geagea and Murr met on 29 june 2007 at Bkerke.
Dans L’Orient Le Jour du 11 juin 2005 : « Le clou de cette journée, riche en embryons de scandales, aura été les excuses de l’ancien ministre de l’Intérieur, Michel Murr, aux militants aounistes « s’il les a maltraités à un moment ou un autre durant les quinze dernières années ». M. Murr a présenté ces excuses lors d’un meeting électoral organisé en soirée par le parti Tachnag, puis dans le cadre du talk-show animé par Marcel Ghanem, en soirée. Déjà, dans la matinée, de son domicile de Rabieh, le général Aoun avait répondu aux attaques de Nassib Lahoud, qui avait qualifié une alliance avec Murr de « péché ». « C’est un péché de s’allier à Nassib Lahoud », a répondu Aoun, indiquant que M. Lahoud avait été nommé « député par les Syriens en 1991 », et qu’il était « l’un des responsables de l’opération du 13 octobre 1990, en sa qualité de premier ambassadeur du Liban nommé à Washington par le pouvoir de Taef ». Le général Aoun s’en est également pris à Walid Joumblatt, avant de démentir toute alliance avec le PSNS à travers la personne du député Ghassan Achkar. (…). En soirée, à l’antenne de la LBCI, le député Nassib Lahoud devait répondre à ces accusations, précisant qu’il n’avait fait que transmettre des conseils de la part de Washington visant à éviter un bain de sang le 13 octobre 1990, et qu’il avait été défendre Taëf, l’accord qui avait mis fin à la guerre, aux États-Unis. Mais qu’il avait été ensuite le premier à s’opposer aux dérives qui ont suivi Taef, dès 1992. M. Lahoud a ensuite « expliqué au général Aoun ce que c’est que de s’allier avec Michel Murr », rappelant que ce dernier « avait appliqué tous les mots d’ordre de la Syrie au Liban ces dernières années », qu’il « avait participé à tous les cabinets de 1990 à 2000 et réprimait les jeunes aounistes avant que son fils ne prenne la relève », que « la loi de 2000 avait été faite alors qu’il était ministre de l’Intérieur » et qu’il est « un symbole de la corruption ». Nassib Lahoud a évoqué dans ce cadre plusieurs dossiers, comme l’affaire de la banque al-Madina, de Cap-sur-Ville, la fermeture de la MTV, l’incident de Bteghrine, etc. Il a rappelé, de son côté, qu’il avait été le seul député à s’opposer trois fois au mot d’ordre syrien et à voter contre un amendement constitutionnel illégal, qu’il s’était opposé à la loi électorale en 2000, et qu’il s’était opposé dès 1996 à la présence syrienne. (…). Puis, Michel Murr, à travers un appel téléphonique, a indiqué que Nassib Lahoud avait été « l’un des instigateurs de l’opération du 13 octobre 1990 », ce « qui a conduit la Syrie à le récompenser en le nommant député, puis à le placer sur la liste de Michel Murr aux élections de 1992 », alors que lui, en revanche, « était intervenu (au début des années 1990) pour libérer et protéger les généraux aounistes incarcérés en Syrie ». Michel Murr a ensuite indiqué qu’il était intervenu personnellement, avec l’accord de Damas et du président Lahoud, pour « régler la question du retour du président Gemayel » en 2000. « En contrepartie, M. Gemayel devait conclure une alliance (secrète) électorale avec moi », a-t-il ajouté. « S’ils continuent, je vais tous les dénuder », a conclu Michel Murr. Le président Gemayel devait ensuite intervenir pour démentir catégoriquement tous les propos de M. Murr ».
Inscription à :
Articles (Atom)